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Rassemblement national

Brexit: Marine Le Pen se défend de vouloir faire de "l'ingérence"

Marine Le Pen le 7 avril 2016, à Paris. (Photo d'illustration)

Marine Le Pen le 7 avril 2016, à Paris. (Photo d'illustration) - Dominique Faget - AFP

Persona non grata au Royaume-Uni, Marine Le Pen s’est étonnée de ce constat, assurant qu’elle n’avait pas l’intention de faire de l’ingérence dans les affaires britanniques.

La présidente du Front national Marine Le Pen, que le camp favorable au Brexit veut faire interdire d'entrée au Royaume-Uni, s'est défendue de vouloir y faire de "l'ingérence" contrairement, dit-elle, à Barack Obama, qui a plaidé pour un maintien des Britanniques dans l'UE.

Gisela Stuart, coprésidente de la campagne officielle "Vote Leave" en faveur d'une sortie de son pays de l'UE au référendum du 23 juin, a écrit à la ministre de l'Intérieur Teresa May pour lui demander de "refuser l'entrée" de la présidente du parti français d'extrême droite, qui soutient le Brexit, à cause de "ses opinions extrémistes".

"Je lui pardonne beaucoup, parce qu'elle est pour la sortie de l'Union européenne, elle est contre l'Union européenne. Mais enfin, elle reste une socialiste. Les socialistes ont toujours eu un léger problème avec la démocratie", a ironisé ce lundi matin sur France 2 Marine Le Pen.

A.M avec AFP