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François de Rugy "envisage de porter plainte pour dénonciation calomnieuse"

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Invité sur BFMTV-RMC, le ministre de la Transition écologique et solidaire s'est défendu ce vendredi matin d'avoir su occuper un logement à vocation sociale et eu un train de vie faste à l'Assemblée.

François de Rugy s'est dit "très en colère contre les mensonges" ce vendredi matin. Invité de BFMTV et de RMC, le ministre de la Transition écologique et solidaire s'est défendu d'avoir sciemment occupé un logement à vocation sociale à Orvault, près de Nantes. Il s'est aussi défendu d'un train de dîners fastueux quand il était président de l'Assemblée nationale, comme l'a révélé une enquête de Mediapart cette semaine. 

"Une machine est lancée pour m'attaquer", a soutenu François de Rugy. "Je donne toutes les preuves à Mediapart. J'ai gardé tous les échanges d'e-mails avec l'agence immobilière. C'est comme si je n'avais rien dit. (...) A quoi ça sert?", a-t-il protesté. 

Le ministre assure n'avoir pas été au courant, lorsqu'il a loué ce logement alors qu'il était député de Loire-Atlantique, qu'il était régi par la loi Scellier. 

"J'envisage qu'on demande une enquête sur l'agence immobilière"

"J'envisage qu'on demande une enquête sur cette agence immobilière et ses pratiques, éventuellement sur la propriétaire. Si elle a sciemment accepté de louer un logement à quelqu'un avec des revenus supérieurs au plafond fixé par la loi Scellier, c'est qu'elle n'a pas respecté la loi", a déclaré François de Rugy sur le plateau de Bourdin Direct. 

Le ministre a assuré qu'il lisait des "mensonges" contre lui dans les articles sur l'affaire. "Chaque fois qu'il y aura des mensonges, j'envisagerai de porter plainte pour dénonciation calomnieuse", a-t-il lancé. 

"On raconte maintenant que j'ai fait acheter un sèche-cheveux plaqué or. C'est n'importe quoi, qu'ils me le montrent ce sèche-cheveux", s'est emporté l'ancien tenant du perchoir. "Il y a un sèche-cheveux à l'Assemblée nationale, mais il n'est pas plaqué or", s'est-il senti obligé de préciser. 
Liv Audigane