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Fourneyron : « La France sera derrière ses sportifs »

Valérie Fourneyron, la ministre des Sports

Valérie Fourneyron, la ministre des Sports - -

A la veille du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Londres, Valérie Fourneyron était invitée sur RMC et BFMTV ce jeudi. La ministre des Sports s’est félicitée de la présence de femmes dans toutes les délégations.

Ce jeudi, Valérie Fourneyron était l’invitée de Christophe Jakubyszyn sur RMC et BFMTV, à la veille du début des Jeux Olympiques de Londres. La ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative, assistera à la cérémonie d’ouverture avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Elle s’est félicitée que toutes les délégations soient mixtes, une première. « C’est une première étape, estime-t-elle. En 1992, aux Jeux de Barcelone, il y avait 34 pays qui n’avaient pas de mixité, à Pékin, il y en avait encore 3. (…) Il faudrait bien sûr aller plus loin pour que tous ces pays puissent avoir une vraie égalité d’accès au sport pour les femmes et pour les hommes. On en est encore loin, mais c’est ce message qu’il faudra porter au CIO [Comité international olympique] à l’occasion de ces Jeux ».

« La fierté du maillot »

Valérie Fourneyron a salué « l’événement planétaire » du moment. « Sept milliards de personnes vont vibrer au rythme des Jeux, la véritable magie olympique, a-t-elle déclaré (…) La France sera derrière ses sportifs, de véritables ambassadeurs, une culture universelle ». Aux derniers Jeux, la France était 10e au classement des médailles, une régression. « L’ambition sera de progresser, a-t-elle rappelé, il y aussi une autre satisfaction, 24 disciplines sur 26 auront une représentation française, c’est la première fois. » La ministre des Sports a salué la « fierté du maillot » et « l’humilité des athlètes ».

« Il y a une dérive financière dans le football »

Valérie Fourneyron a aussi abordé la question des salaires dans le football : « Le foot est un formidable sport populaire. Il y a une véritable dérive financière dans le football qui conduit à des salaires importants (…) mais au-delà de ça, à une réflexion sur la nécessaire régulation du football professionnel, estime-t-elle. Quand on voit que dans 20 clubs espagnols, les joueurs ne sont pas payés, quand on voit que le football italien ne va pas bien du tout, on sent qu’on a besoin d’aller plus loin. En France, on a une direction nationale du contrôle de gestion, il faut qu’il y ait ce contrôle de gestion porté au niveau européen, un fair-play financier au niveau européen ».

La Rédaction