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"Quand la réalité la contredit, c'est la réalité qui a tort": Julien Bayou charge Sandrine Rousseau

L'ancien secrétaire national des Écologistes Julien Bayou et la députée Sandrine Rousseau le 19 septembre 2021 à Paris à l'annonce des résultats de la primaire écologiste

L'ancien secrétaire national des Écologistes Julien Bayou et la députée Sandrine Rousseau le 19 septembre 2021 à Paris à l'annonce des résultats de la primaire écologiste - Sameer Al-DOUMY © 2019 AFP

Innocenté après des accusations de harcèlement moral et d'abus de faiblesse, Julien Bayou s'en prend à nouveau ce mercredi à Sandrine Rousseau, qui avait mis en cause ses comportements envers certaines femmes.

Innocenté par la justice après une plainte de son ex-compagne pour harcèlement moral et abus de faiblesse, Julien Bayou règle ses comptes depuis quelques jours. Avec la direction des Écologistes, dont il fut le secrétaire national, mais aussi avec son ex-collègue Sandrine Rousseau, qui avait mis en cause ses agissements envers certaines femmes.

L'ancien député de Paris s'en prend une nouvelle fois à cette dernière ce mercredi 26 février au micro de France Inter.

En cause: sa réaction après que l'enquête le visant a été classée sans suite pour "absence d'infraction". "Quand la réalité contredit Sandrine Rousseau, c'est la réalité qui a tort", cingle-t-il sur les ondes de la radio, accusant son ancien parti d'être "sous l'emprise" de cette dernière.

Sandrine Rousseau avait souligné lundi sur son compte Bluesky que "ce n'est pas nécessairement la fin de la procédure" judiciaire car la plaignante, Anaïs Leleux, n'exclue pas la possibilité de se porter partie civile, tout en estimant que "la question politique, elle, attend toujours son issue".

"Ces faits n'ont pas besoin de qualification judiciaire"

Si Julien Bayou se dit "triplement innocenté" après cette procédure judiciaire et deux enquêtes diligentées en interne par Les Écologistes, l'élue verte, qui avait parlé de "comportements de nature à briser la santé morale des femmes" au début de l'affaire, persiste et signe.

"Ces faits n’ont pas besoin de qualification judiciaire pour être appréhendés politiquement: ils relèvent du mécanisme caractéristique de la domination sexiste, au sein, et par le pouvoir, et sont en contradiction avec nos valeurs féministes. C’est précisément sur ces sujets-là que nous attendons notre parti, et non sur des réactions uniquement calquées sur l’activité policière et judiciaire", a-t-elle jugé ce lundi.

Baptiste Farge