Placé: "on assiste à une chasse à l'homme derrière le président"

Jean-Vincent Placé, sénateur EELV de l'Essonne et président du Groupe EELV au Sénat - -
Décentralisation, immunité de Serge Dassault et l'affaire François Hollande - Julie Gayet: Jean-Vincent Placé, sénateur Europe Ecologie - Les Verts de l'Essonne était l'invité, ce vendredi matin de BFMTV. Voici ce qu'il ne fallait pas rater de son interview:
#Le coup de gueule: une presse "abjecte"
"On assiste à une chasse à l'homme derrière le président, avec des paparazzi, des publications de photos, et de rumeurs [sur une supposée visite de Ségolène Royal]", a d'abord déploré Jean-Vincent Placé. Le sénateur de l'Essonne s'exprimait alors que le magazine Closer fait une nouvelle fois sa une sur la relation de François Hollande et de l'actrice Julie Gayet et que le magazine Voici annonce que Ségolène Royal, la mère des enfants de François Hollande, s'est rendue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour jouer les intermédiaires auprès de celle qui l'avait évincée. Une information aussitôt démentie par le chef de cabinet de Valérie Trierweiler.
"Je trouve tout ceci scandaleux, abjecte, ignominieux", a encore commenté le président du Groupe EELV au Sénat.
#Le tacle: qui sont les sénateurs qui protègent Dassault
Dix jours après avoir vu le Sénat refuser de lever l'immunité parlementaire de Serge Dassault, Jean-Vincent Placé a fustigé le choix de ces "deux élus qui n'ont pas été capable de dire pour qui ils ont voté". "Un vrai scandale" pour le sénateur. Pour rappel, au terme d'un vote secret, par 13 voix contre 12, et une abstention, le bureau du Sénat a refusé de lever l'immunité de l'industriel mis en cause dans une enquête sur de possibles achats de vote à Corbeil-Essonnes. Or dans ce bureau est composé de 14 sénateurs de gauche.
# La précision: pas de référendum sur la décentralisation
Europe Ecologie - Les Verts est depuis longtemps en faveur d'une refonte des régions en France, "déjà à l'époque de la commission Balladur", a rappelé Jean-Vincent Placé. "Nous proposons de réduire le nombre de régions et de départements français". De combien? Il faudrait "une quinzaine de régions", a précisé le sénateur, au lieu des 22 qui existent en métropole qui propose de fusionner par exemple la région Bretagne et la Loire-Atlantique, fief de Jean-Marc Ayrault. Pour autant, le sénateur ne souhaite pas de "référendum sur cette question".