EN IMAGES - En Nouvelle-Zélande, Manuel Valls s'initie au salut maori

Le Premier ministre Manuel Valls était en tournée pendant quelques jours en Océanie. L'occasion de découvrir certaines traditions maories.

Les voyages officiels en Océanie sont toujours l'occasion de se plier aux traditions locales. Lors de sa visite en Nouvelle-Zélande, Manuel Valls a ainsi pu s'essayer au "Hongi", le salut traditionnel maori. 

Une première depuis 1991

Pour la première visite d’un chef du gouvernement français en Nouvelle-Zélande depuis 1991, le Premier ministre devait aborder la lutte contre le terrorisme avec ce pays membre du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a également tenu à revenir sur l'affaire qui a longtemps empoisonné les relations entre Auckland et Paris, celle du Rainbow Warrior.

"La France a commis une erreur lourde entachant l’amitié qui lie nos peuples", a reconnu Manuel Valls dans une interview au New Zealand Herald, se définissant comme "le représentant d’un pays ami et voisin", car "la France est un pays du Pacifique". Plus d’un million de Français vivent dans la région et 10.000 Français résident en Nouvelle-Zélande, a-t-il indiqué.

Un passage en Nouvelle-Calédonie

Outre l'Australie et la Nouvelle-Zélande, Manuel Valls a également profité de ce voyage pour se rendre en Nouvelle-Calédonie. Alors que l'île doit se prononcer sur son indépendance par un référendum en 2018, le Premier ministre a rappelé la volonté du gouvernement de maintenir l'unité.

"Quel que soit l’engagement profond de chacun d’entre vous, quel que soit le positionnement quant aux décisions qui engagent l’avenir, nous avons en commun des valeurs qui nous rassemble, par-delà le clivage entre indépendantistes et non-indépendantistes", a expliqué Manuel Valls. 

Le conflit entre indépendantiste et partisans d'une Calédonie française fait craindre un durcissement des positions de chacun à l'approche de l'élection présidentielle de 2017. Pour les Kanaks partisans de l'indépendance, hors de question pour autant de reculer. "Cela fait 162 ans que nous attendons. Vous voulez que l’on attende encore combien de temps, 500 ans?" demande leur leader, Rock Wamytan selon des propos rapportés par Europe 1.

Paul Aveline