Incidents au Stade de France: Coquerel fustige le "leitmotiv raciste" de certains politiques contre les habitants de Seine-Saint-Denis

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Stade de France: "Je n'ai vu aucune agressivité de la part des supporters", affirme Éric Coquerel
Député de Seine-Saint-Denis qui était présent au Stade de France hier soir pour la finale de la Ligue des Champions et qui a failli arriver en retard, Éric Coquerel, livre sur notre antenne sa version de la soirée qui a viré au fiasco.
"Pourquoi j'ai failli arriver en retard? Parce qu'il y a eu un problème d'organisation des fluxs de personnes qui arrivaient au stade", explique l'élu insoumis. "Moi je me suis retrouvé par exemple sur une voie d'accès parallèle (...) pour accéder à un parking où on était accrédité. Tout le monde était bloqué parce que personne n'avait anticipé par exemple la sortie de l'autoroute A1 des supporters", illustre-t-il.
Pour l'élu de Seine-Saint-Denis, il y a eu de l'affolement et de la peur de la part des fans de football de louper une partie du match, mais il affirme avec conviction n'avoir vu "aucune agressivité de la part des supporters et des gens autour du stade".
"En revanche, j'ai vu un problème de gestion du maintien de l'ordre", déclare l'Insoumis, relayant les témoignages de personnes nassées, notamment celui d'un député travailliste britannique, recueillis par Médiapart.
L'homme politique fustige les positions de Jordan Bardella et Zemmour faisant état de "racailles" aux abords du stade et dénonce un "leitmotiv raciste" à l'égard des habitants de Saint-Denis.
"Aussitôt qu'il y a des habitants de Seine-Saint-Denis aux abords du stade, c'est de la 'racaille' pour Zemmour et Bardella", déplore-t-il avant de critiquer la gestion violente d'après lui du préfet Lallement et le manque d'anticipation.
Chaos au Stade de France: "L'État est incapable d'assurer la sécurité des Français", affirme Jordan Bardella
Au-delà du fiasco, de la colère et de l'incompréhension, une polémique politique commence aussi à enfler au lendemain des incidents survenus autour de la finale de la Ligue des Champions, au Stade de France, à Saint-Denis.
Originaire du 93, Jordan Bardella a été interrogé sur notre antenne pour donner son avis à la suite de cette soirée sportive gâchée.
"L'État est incapable d'assurer la sécurité des Français, ça promet pour les JO (...) À chaque fois que la France fait la Une des journaux c'est pour des images de violence", a déclaré le vice-président du RN, évoquant également ce que la droite appelle "l'ensauvagement" du pays.
"La question, c'est peut-être, est-ce qu'il n'y a pas trop de personnes qui ne devrait pas être là", ajoute l'eurodéputé. Précisant que pour lui le raté ne vient pas de l'organisation, mais de la politique d'immigration depuis 20 ans. Ce n'est pas un problème, non plus, de supporters anglais, explique-t-il.
Incidents au Stade de France: Le Pen, Mélenchon, Zemmour... Les politiques s'emparent du fiasco, la majorité se défend
La finale de la Ligue des champions à Paris a été un vrai raté samedi soir, des échauffourées ayant éclaté au Stade de France quand de nombreux supporters ont escaladé les grilles d'entrée. "Une honte" pour certains politiques.
Un fiasco rapidement repris par une partie de la classe politique. Une "honte pour la France", toute "l'image de l'Occident" entachée, la finale de Ligue des Champions, remportée samedi soir par le Real Madrid face aux Reds de Liverpool, continue de faire réagir ce dimanche, en raison des incidents qui ont gâche la soirée au Stade de France de Saint-Denis, en marge de la rencontre.
On vous récapitule toute la polémique et les réactions politiques dans cet article.
Législatives: Jordan Bardella affirme qu'Éric Zemmour "n'est pas Dieu"
Invité sur France3, Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national a répondu à Éric Zemmour. Ce dernier lui reproche de venir soutenir des candidats du Rassemblement national dans le Sud de la France, où Reconquête présente des candidats.
"Il faut arrêter de chouiner", a rétorqué Jordan Bardella, rappelant qu'Éric Zemmour "n'est pas Dieu".
"Il n'arrive pas dans une circonscription, tout le monde se retire, l'océan s'ouvre, tout le monde doit le laisser passer, et il passe au milieu, ça ne marche pas comme ça la politique", a déclaré le député européen.
Selon lui, les candidats de Reconquête "sont dans une logique de division".
"A partir du moment où ils viennent dans des circonscriptions pour nous empêcher d'accéder au second tour, je me dis: 'est-ce-que leur ennemi, c'est EM ou le RN?'", a insisté Jordan Bardella.
Retraites: Éric Woerth ne veut pas que la réforme soit différée
L'ex-LR, désormais soutien d'Emmanuel Macron, a estimé sur France Inter-Franceinfo-Le Monde, qu'il ne fallait pas différer la réforme des retraites, même si elle est "difficile".
Éric Woerth veut prendre le temps de la concertation, sans non plus temporiser, car "il y a toujours plein de raisons de ne pas faire les réformes difficiles".
Or "un homme politique, une femme politique sont là pour prendre aussi des décisions qui ne vont pas nécessairement dans le sens de l'opinion publique", a déclaré celui qui en 2010, avec Nicolas Sarkozy, avait reporté l'âge légal de 60 à 62 ans.
"Nous demandons à ce qu'une enquête soit diligentée": le maire de Saint-Denis réagit aux débordements au Stade de France
Alors que des incidents ont été observés ce samedi soir lors de la finale de ligue des champions au Stade de France, Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, a commenté la situation.
"Avec Stéphane Troussel (président socialiste du département de Seine-Saint-Denis), nous demandons à ce qu'une enquête soit diligentée", écrit l'élu.
Il espère ainsi que l'Etat change "le cadre de pilotage et de commandement des grands événements dans notre pays".
Il est évident que la France ne pourra pas accueillir les grands événements de 2023 (Coupe du monde de Rugby) et 2024 (Jeux Olympiques) sans faire la lumière sur les dysfonctionnements rencontrés hier soir, a également déclaré Mathieu Hanotin.
Burkini: Jean-Luc Mélenchon se dit "saoulé" par cette polémique
Interrogé sur le port du burkini dans les piscines municipales, qui pourrait être autorisé implicitement à Grenoble, Jean-Luc Mélenchon a répondu: "ça me saoule".
"Il y a 6000 piscines privées et 4000 publiques. Je n'ai pas l'intention de me prononcer sur les règlements intérieurs de toutes ces piscines", a-t-il justifié
Marine Le Pen laisse planer le doute sur sa participation à la prochaine élection présidentielle
Marine Le Pen sera-t-elle candidate lors de la prochaine élection présidentielle? "Nous verrons", répond-t-elle ce dimanche sur LCI et RTL.
"A priori je ne serai pas candidate, sauf circonstances exceptionnelles", déclare-t-elle, sans toutefois préciser son propos.
Jean-Luc Mélenchon tacle Emmanuel Macron: "Tant qu'à faire de la planification écologique, mieux vaut s'adresser à ceux qui l'ont inventée"
Jean-Luc Mélenchon a taclé Emmanuel Macron sur BFMTV concernant la "planification écologique". Un terme repris récemment par le président de la République alors que l'insoumis l'utilise depuis plusieurs années.
"Tant qu'à faire de la planification écologique, mieux vaut s'adresser à ceux qui l'ont inventée, plutôt qu'à ceux qui l'immitent", a-t-il déclaré.
Sur l'affaire Abad, "moi, Présidente, je ne l'aurais pas nommé", assure Marine Le Pen
Interrogée par les journalistes du Grand Jury, sur RTL et LCI, Marine Le Pen revient sur l'affaire Damien Abad.
"Moi, Présidente, je ne l'aurais pas nommé. Non pas tant sur les accusations de viols proférées contre lui, mais parce qu'autour de ces accusations, [...] il n'en demeure pas moins que l'ensemble des responsables LR se sont mis à dire qu'il avait, de manière récurrente, un comportement inapproprié à l'égard des femmes", détaille-t-elle ce dimanche.
Marine Le Pen poursuit en fustigeant "un gouvernement qui fait de la défense des femmes soi-disant sa priorité, et qui néglige des alertes qui sont faites, qui sont moralement condamnables".
Jean-Luc Mélenchon affirme qu'il est "pour que le prix du carburant soit bloqué et ramené à la baisse"
Sur BFMTV, Jean-Luc Mélenchon s'est dit pour que le "prix du carburant soit bloqué et ramené à la baisse".
"Quand Total fait le plus fort bénéfice de toute l'histoire de l'industrie en France, quand il accumule des masses d'argent, pardon de vous dire, que l'on pourrait parfaitement dire que cette fois-ci, il va falloir être moins gourmand",a-t-il justifié.
Affaire Abad: Jean-Luc Mélenchon déclare qu'il n'est "ni juge, ni policier"
"Je ne suis, ni juge, ni policier", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV au sujet de la décision à prendre concernant Damien Abad, ministre de la Solidarité, accusé par deux femmes de viol.
L'ancien candidat à la présidentiel a défendu la politique de son parti et notamment la décision d'écarter Taha Bouhafs, accusé en interne de violences sexuelles
"Nous, on a fait un choix, qui est totalement arbitraire, nous croyons ce que l'on nous dit [...] Quand une femme se plaint nous prenons le signalement et s'il parait avoir un minimum de sérieux, nous écartons les hommes visés par ces signalements", a-t-il détaillé.
Jean-Luc Mélenchon juge que "l'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne ne serait pas une bonne chose"
Jean-Luc Mélenchon a déclaré sur le plateau de BFMTV que "l'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne ne serait pas une bonne chose".
"Je ne supporte pas l'idée qu'arrivent dans un marché commun des gens que l'on paye 130 euros par mois", a-t-il dit en référence au faible SMIC de l'Ukraine.
Vladimir Poutine: Jean-Luc Mélenchon estime que l'on "ne peut pas qualifier de dictateur tout homme qui prend des décisions tout seul"
Sur BFMTV, Jean-Luc Mélenchon a estimé au sujet de Vladimir Poutine que "l'on ne peut pas qualifier de dictateur, tout homme qui prend des décisions tout seul".
"Sinon, on serait obligé de dire la même chose de notre président de la République", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite jugé que "Poutine est un homme qui semble être plus proche d'un psychopathe que d'un homme qui a un comportement normal".
Incidents au Stade de France: Jean-Luc Mélenchon affirme que "l'image est lamentable"
Invité de BFMTV ce midi, Jean-Luc Mélenchon a commenté les débordements observés samedi lors de la finale de Ligue des champions.
"L'image est lamentable mais elle est inquiétante parce qu'en voyant ça, on voit qu'on n'est pas préparés pour des évènements comme les Jeux Olympiques ou la Coupe du monde de rugby", a affirmé le leader de LFI.
Avant de poursuivre: "C'est un échec complet de la stratégie policière, le renseignement ne vaut rien, des milliers de faux billets ont été vendus, personne n'a rien vu".
Jean-Luc Mélenchon a également critiqué la gestion des évènements, jugeant que ce sont des "débordements habituels", car "on (la police) tire dans le tas, on tire des lacrymos, on attaque des gens dans le bar".
Enfin, il a estimé que ces débordements sont de la faute du "préfet de police Lallement et du minisitre [de l'intérieur, Gérald Darmanin]"
"Il faut une enquête parlementaire" après les débordements au Stade de France, déclare Marine Le Pen
La finaliste malheureuse de l'élection présidentielle demande qu'une enquête parlementaire soit menée "pour savoir comment se sont déroulées les choses" et "pour savoir si la réponse qui a été apportée a été la bonne", après les incidents au Stade de France.
"Il faut une enquête parlementaire", martèle-t-elle ce dimanche midi sur LCI et RTL.
"Le préfet Lallement est un homme brutal dans ses méthodes. Les Français doivent tirer les conséquences de ce qu'ils voient au quotidien", commente-t-elle également à propos du préfet de Paris, dont elle dénonce la mauvaise gestion des débordements suite au match.
La Seine-Saint-Denis, "département hors contrôle" selon Marine Le Pen, au lendemain de la finale de la Ligue des Champions
Invitée du Grand Jury, sur RTL et LCI, ce dimanche, Marine Le Pen évoque "un sentiment d’humiliation" après les débordements qui ont eu lieu samedi soir en marge de la finale de la Ligue des Champions.
"Nous sommes regardés par le monde entier et l’intégralité des capitales qui ont vu ça ont constaté que la France n’était plus en capacité d’organiser de grands événements sans que cela dégénère”, estime-t-elle, évoquant une délinquance devenue une habitude en France selon elle.
Alors que Gérald Darmanin a pointé du doigt les supporters anglais pour les débordements qui ont eu lieu, Marine Le Pen lance: "Que le ministre de l'Intérieur soit ainsi dans le déni est très inquiétant."
"La Seine-Saint-Denis est un département hors contrôle en matière de sécurité. [...] Cet effondrement rattrapera tout le monde", avance-t-elle.
"La guerre civile peut arriver en France", lance Henri Guaino
Interrogé sur le climat de violence qui règne selon lui en Occident en ce moment, Henri Guaino estime que "tout peut arriver".
"Ce qui me frappe dans notre époque, c'est cette idée que ce qui est arrivé à nos prédécesseurs ne peut plus nous arriver. [...] Tout peut arriver", affirme-t-il sur Europe 1.
"La guerre civile est arrivée dans le passé, elle peut arriver en France. La scène du Capitole [aux Etats-Unis, en janvier 2021], c'était quoi, sinon une scène de guerre civile?", conclut le député Les Républicains.
"C'est l'image de l'Occident qui est impactée", estime Henri Guaino après les incidents au Stade de France
Invité sur Europe 1 ce dimanche matin, le député Les Républicains Henri Guaino revient sur les débordements en marge de la finale de la Ligue des Champions samedi soir.
"J'observe que les supporters qui ont mis du désordre étaient d'abord des supporters anglais", commente-t-il.
Si, selon lui, "l'image du pays ne sort pas grandie" de ces incidents, "c'est l'image de l'Occident dans son ensemble qui est impactée", ajoute-t-il, prenant exemple sur le pillage de l'Arc de Triomphe ou encore l'assaut du Capitole aux Etats-Unis.
"Cette violence est le symptôme d'un malaise profond dans nos sociétés, [...] et on n'arrive plus à contenir cette violence", poursuit Henri Guaino.
D'après un sondage, Jean-Michel Blanquer en difficulté dans le Loiret aux législatives
Selon un sondage Ifop réalisé pour Le Journal du dimanche, l'ancien ministre de l'Education nationale, pourrait bien perdre face au Rassemblement national dans sa circonscription du Loiret, aux élections législatives. Jean-Michel Blanquer ne remporterait en effet que 23% des voix des Loirétains.
D'après ces prévisions, le candidat du RN, Thomas Ménagé, arriverait en tête à l'issue du premier tour, le 12 juin prochain, avec 28% des voix.
Par ailleurs, rien n'assure à Jean-Michel Blanquer de passer au second tour, si ces intentions se confirment dans les urnes: le candidat de la Nupes, Bruno Nottin, atteint 22% d'intentions de vote, soit un écart compris dans la marge d'erreur.
Aurore Bergé demande des "sanctions pénales" après les débordements au Stade de France
La députée LREM-Renaissance Aurore Bergé, invitée de la matinale de RMC ce dimanche matin, exige des "sanctions pénales" après les incidents qui ont lieu samedi, pendant et après la finale de la Ligue des Champions opposant le Real-Madrid à Liverpool.
"Il y a eu des faux supporters qui ont tenté de s'introduire dans le stade et ont eu des comportements inacceptables. Cela doit donner lieu à des sanctions pénales. Le sport est une fête, et le foot ne doit être que cela", a-t-elle martelé.
La députée déplore également que des "milliers de faux billets" aient été présentés samedi soir, tout comme l'avait fait Gérald Darmanin dans son tweet.
La cote de popularité de Macron stable, des débuts mitigés pour Borne
Tandis que la popularité du Président réélu se maintient à 41% ce mois-ci, celle de la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, s'élève à 45%, selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche.
Un taux plus bas que ses prédécesseurs: lors de ses premiers pas à Matignon en juillet 2020, Jean Castex obtenait les faveurs des Français à 55%. Même score pour Edouard Philippe en 2017.
La Première ministre obtient cependant de bons scores notamment auprès des retraités et les plus de 65 ans (60%).
Notre papier à retrouver ici.
Zemmour dénonce la "racaille" responsable selon lui des débordements durant la finale de la Ligue des Champions
Suite aux débordements en marge de la finale de la Ligue des Champions, qui opposait Liverpool et le Real Madrid samedi soir, Eric Zemmour a dénoncé sur Twitter la "racaille", responsable selon lui des incidents qui se sont produits autour du Stade de France.
Alors que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, déclarait sur le même réseau social que des "milliers de 'supporters' britanniques" avaient "violenté les stadiers", Eric Zemmour a pointé du doigt des accusations fausses selon lui.
"Auront été accusés « les supporters de Liverpool », puis « des supporters sans billet » avant que la vérité éclate brutalement : des racailles sautent par-dessus les barrières et agressent autour du Stade de France", a-t-il écrit.
Jean-Luc Mélenchon, invité de BFMTV à partir de midi
Jean-Luc Mélenchon sera l'invité de BFM Politique ce dimanche.
Le chef de file des Insoumis, qui ne s'est pas représenté dans sa circonscription en vue des élections législatives, espère voir la Nupes, la coalition de gauche pour laquelle il a oeuvré, remporter la majorité à l'Assemblée nationale.
Son interview est à suivre dès midi en direct sur BFMTV.
Bonjour à tous
Bonjout à tous.
Bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique de ce dimanche 29 mai.