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Valérie Trierweiler: "le pouvoir a cassé notre relation"

Valérie Trierweiler à Bombay, lundi 27 janvier.

Valérie Trierweiler à Bombay, lundi 27 janvier. - -

Lors de son déplacement en Inde, l'ex-compagne de François Hollande s'est confiée aux journalistes qui l'accompagnaient.

Pour ses dernières heures en Inde mardi, Valérie Trierweiler s’est confiée à un groupe de journalistes français qui suivaient son voyage. Des confidences hors micro de la part de l’ex-compagne de François Hollande, qui n’a toutefois pas souhaité être enregistrée.

Ani Basar, journaliste de BFMTV sur place, raconte ainsi que l'ex-compagne de François Hollande "se sent bien" et "retrouve une certaine liberté". Sur ses rapports avec le chef de l’Etat, elle explique qu'ils "sont bons", et laisse entendre que si François Hollande n'avait pas été élu président, "ils seraient toujours ensemble, car ils n'avaient plus de vie".

Valérie Trierweiler a tenu à préciser qu'elle "n'est pas en guerre avec François Hollande", qui aurait d'ailleurs écouté attentivement sa conférence de presse. "On n'arrête pas les liens du jour au lendemain", explique-t-elle.

Première dame, "un statut nécessaire"

Quant aux modalités de leur séparation, brocardée comme une "lettre de licenciement" par Nathalie Kosciusko-Morizet, elle répond: "ce n’est pas une lettre de licenciement, c’est une rupture sans préavis". 

Celle qui assume être une ex-première dame, estime pourtant ce statut "nécessaire". Elle exclut de redevenir journaliste politique: pour elle, "c'est un monde inhumain et rempli de trahisons". En tant que journaliste, elle explique avoir "pensé connaître les us et coutumes", mais la politique n'est pas la même de l'intérieur et de l'extérieur.

A Bombay, Valérie Trierweiler a rencontré des experts de la lutte contre la malnutrition. Elle raconte que ses amis voulaient qu'elle annule son voyage, compte tenu de son état de santé. Mais l'action humanitaire semble lui tenir à coeur, et Valérie Trierweiler souhaite le poursuivre.

Lors de ce voyage humanitaire, l'ex-compagne du président français François Hollande a tiré brièvement lundi un premier bilan de ses vingt mois en tant que première dame, assurant que cette expérience lui avait permis de découvrir "une partie de moi-même que je ne connaissais pas".

Ariane Kujawski