Hollande en visite surprise samedi soir à Cahors

- - Joel Saget - AFP
Le président François Hollande a fait samedi soir une escale surprise à Cahors d'où il a donné coup d'envoi d'une course pédestre relais au profit de la maladie orpheline de Huntington.
Le chef de l'Etat est resté peu de temps dans la capitale du Lot où il a posé pour des photos amateur aux côtés de coureurs et de bénévoles.
"Comme c'était compatible avec mon agenda, j'ai décidé de venir rencontrer les organisateurs, les bénévoles et les encourager", dans cette démarche d'organiser cette course de l'Ekiden, une course marathon-relais venue tout droit du Japon, pour aider à la recherche contre la maladie de la chorée de Huntington, a-t-il indiqué à la Dépêche du Midi.
"Je n'ai pas décidé de passer le relais"
"C'est un beau message. Si par ma présence je peux aider à mieux faire connaître leur combat, j'en suis heureux", a encore déclaré le président.
"Vous le savez, j'aime ce contact direct, comme ce soir, avec les Français", a-t-il confié au quotidien. Interrogé sur sa volonté de multiplier les déplacements de ce genre dans les prochaines semaines, le chef de l'Etat a répondu par l'affirmative: "oui, c'est possible de reconduire ce genre de rencontres, avec ce lien direct, sans filtre, avec les gens".
Jouant sur les mots, François Hollande a ajouté en souriant que, "même si la course de ce soir était un relais, moi je n'ai pas décidé de passer le relais"...
Visite inopinée à Gramat
François Hollande est ensuite parti pour Gramat, dans le Lot, pour rencontrer des représentants de la filière ovine et dîner ensuite avec une quinzaine d'élus lotois. Les agriculteurs, tout comme le maire, n'avaient été prévenus qu'en début de soirée de l'arrivée du président.
"C’est la grosse surprise et la stupeur aussi, parce qu’avoir le président de la République, notre Président à Gramat, c’était quelque-chose de totalement inattendu", témoigne le maire de Gramat Michel Sylvestre au micro de BFMTV. "C’était une visite privée donc il était très détendu et accessible à toutes les questions. Les éleveurs lui ont posé des questions et lui ont expliqué leurs problématiques. Il a été à l’écoute et on sentait un intérêt réel", raconte-t-il.
Le déplacement du chef de l'Etat a été bref, son retour à Paris était prévu dans la nuit.