François Hollande: "Nous devons organiser une riposte contre Boko Haram"

François Hollande à Erevan, la capitale de l'Arménie, lundi 12 mai - -
"Il n'y a pas de confiance à accorder à ces groupes" comme la secte nigérianne Boko Haram, a estimé François Hollande lundi à propos du supposé marché proposé par leur leader en échange de la libération de 200 lycéennes enlevées.
"Il n'y a pas d'échange proposé, simplement une volonté de déstabiliser le Nigeria, de faire peur, a poursuivi le chef de l'Etat d'Erevan en Arménie. Nous devons organiser une riposte régionale dont la France est partie prenante. Nous ne devons pas discuter mais combattre ces groupes".
Le président de la République a expliqué avoir "demandé aux États-Unis et à la Grande-Bretagne d'envoyer des délégations, samedi à Paris, pour pouvoir agir de manière efficace".
Une équipe française au Nigeria
"Boko Haram a déjà agressé à plusieurs reprises des populations civiles [...] La seule réponse est une réponse de sécurité, raison pour laquelle avec Goodluck Jonathan nous avons pris l'initiative de réunir samedi les pays concernés pour réagir à ces actes et retrouver les jeunes enfants capturées", a précisé François Hollande.
Au total, 276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril à Chibok, dans l'Etat de Borno au Nigeria, qui abrite une communauté chrétienne importante; 223 d'entre elles sont toujours portées disparues. Samedi, une équipe d'experts français est arrivée sur place pour venir en aide aux recherches menées par l'armée nigériane.