François Hollande, des vacances sur le front de l'emploi

François Hollande, samedi 3 août à Auch - -
François Hollande ne s'arrête plus de visiter les quatre coins de la France. Mardi, le chef de l'Etat est à La Roche-sur-Yon, en Vendée, accompagné de son ministre du Travail, Michel Sapin. Les deux hommes y parleront une nouvelle fois emploi.
L'an passé, les vacances de François Hollande, jugées trop longues, avaient suscité la controverse. Alors qu’il a tout de même accordé deux semaines de repos à ses ministres, François Hollande continuera cette année à occuper le terrain jusqu’au 12 août, avant de passer la main à son Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Aucune vacance du pouvoir ne sera tolérée cet été.
François Hollande multiplie donc les déplacements un peu partout en France, et a même fait savoir qu’il ne s’éloignerait pas trop de Paris pendant sa courte pause estivale.
"Des Français ne partent pas en vacances, d'autres travaillent au mois d'août", a expliqué le chef de l'Etat, samedi lors de son déplacement à Auch dans le Gers. "Pour le Premier ministre, le gouvernement et le président de la République, il y aura une continuité de l'Etat. C'est tous les jours que nous devons travailler."
Hollande insiste sur l'emploi
En 2013, exit donc le spectaculaire Fort de Brégançon dans le Var, c’est à Versailles, à la résidence de la Lanterne que le président de la République ira se reposer brièvement. Mais cette hyperactivité présidentielle ne convainc pas la majorité.
"On lui avait reproché d'avoir été totalement absent, il en a tiré des leçons et que la leçon c'est un suractivisme", analyse, caustique, Benoist Apparu, député UMP de la Marne sur BFMTV. "Peut-être qu'il devrait songer à trouver un équilibre entre les deux."
Mais l'ambition de François Hollande est de convaincre les Français que son action sur le front de l’emploi va porter ses fruits. Emplois d’avenirs, emplois francs, dont le nombre a été doublé, vu "leur succès": le chef de l’Etat ponctue chaque sortie par une annonce.
Façon de montrer aux Français qu’il n’a pas renoncé à son objectif d’inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. Et ce, malgré les doutes de sa propre majorité.