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Élysée

François Hollande confirme sa visite au Vatican le 24 janvier

François Hollande à Bruxelles, le 20 décembre 2013.

François Hollande à Bruxelles, le 20 décembre 2013. - -

Il s'agira de la toute première visite du président français au Saint-Siège depuis son élection. La dernière visite au Vatican d'un chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, remonte au 8 octobre 2010.

Le Président de la république, François Hollande, avait émis le souhait de rencontrer le pape François, et la rumeur d'un voyage imminent circulait depuis jeudi. C'est maintenant confirmé, la visite au Vatican se fera le 24 janvier, selon un communiqué de l'Elysée publié ce jeudi et confirmé dans la foulée par le Vatican.

Il s'agira de la première visite au Vatican du chef de l'Etat français depuis son élection en 2012. S'il s'est déjà rendu à Rome pour des entretiens avec les autorités de la péninsule à quatre reprises depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, il n'est jamais venu rencontrer ni le pape Benoît XVI, ni le pape François.

La dernière visite au Vatican d'un chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, remonte au 8 octobre 2010. Des chefs d'Etat et de gouvernement se pressent au Vatican pour rencontrer François, populaire dans les milieux non croyants, contrairement à son prédécesseur. Le nouveau pape a été désigné homme de l'année par le magazine Time et plusieurs autres médias.

Des divergences radicales

Si Paris et le Saint-Siège se retrouvent sur plusieurs dosssiers -la justice sociale et la paix notamment en Afrique, le sort des chrétiens d'Orient, la défense de l'environnement-, quelques sujets plus délicats les séparent radicalement, comme la récente légalisation du mariage de personnes de même sexe, ou encore le projet de légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté.

Sur ces sujets, le quotidien du Vatican, Osservatore Romano, relaie les positions officielles du Saint-Siège: il a plusieurs fois clairement pris ses distances avec les décisions du gouvernement socialiste français et appuyé fortement en 2012/2013 la mobilisation de l'Eglise de France contre le projet de "mariage pour tous".

Le pape argentin, même s'il évoque moins les sujets de moeurs que ses prédécesseurs conservateurs et s'il exprime du respect pour les personnes placées dans des situations complexes, reste fondamentalement sur la même ligne qu'eux.