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Élysée

Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce lundi à 20h depuis l'Elysée

Le président de la République prévoit de s'adresser aux Français lundi soir 20 heures, depuis l'Elysée.

La France se dirige-t-elle vers de nouvelles restrictions sanitaires? Le chef de l'État s'adressera aux Français lundi soir lors d'une allocution télévisée prévue à 20 heures depuis le palais de l'Élysée, a-t-on appris ce vendredi de source présidentielle. Lors de cette prise de parole qui était prévue depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron devrait évoquer la situation sanitaire et notamment la propagation rapide du variant Delta sur le territoire.

Un conseil de défense sanitaire se tiendra lundi en présence de membres du gouvernement et d'acteurs du monde de la santé afin de décider de nouvelles mesures pour enrayer cette nouvelle progression de l'épidémie. Par conséquent, la réception des parlementaires de la majorité à l'Élysée aura finalement lieu à 21 heures (et non à 19h comme cela était prévu), juste après la prise de parole d'Emmanuel Macron.

Cette allocution présidentielle interviendra un mois et demi après l'entretien d'Emmanuel Macron accordé le 29 avril à la presse quotidienne régionale, dans lequel il détaillait le calendrier du déconfinement.

Le Conseil scientifique réclame un tour de vis

Un peu plus tôt vendredi, le Conseil scientifique a mis en garde contre "un relâchement massif" des gestes barrières et réclamé un tour de vis contre cette mutation du virus. Des mesures telles que la vaccination obligatoire des soignants ou encore des restrictions localisées dans les zones les plus touchées sont envisagées par l'exécutif, au besoin dès cet été.

Le variant Delta, "60% plus contagieux que les souches qui circulaient jusqu'ici" progresse rapidement en Europe, et représente déjà "pas loin de 50%" des contaminations en France, a expliqué vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le conseil scientifique avertit, dans son avis paru vendredi, qu'une "quatrième vague liée au variant Delta pourrait survenir rapidement, avec un retentissement sur le système de soins, malgré un niveau élevé de vaccination", jugé "insuffisant".


Jeanne Bulant Journaliste BFMTV