Présidentielle : le match des premières dames

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L’une l’est déjà, l’autre espère le devenir. Carla Bruni-Sarkozy, Valérie Trierweiler, ou le match des premières dames. Les deux femmes n’hésitent pas à s’afficher au côté de leur compagnon.
Présente à Marseille, puis au grand meeting de Villepinte, la Première dame n’a pas hésité pas à s’exprimer dans les médias pour le défendre adoucir son image dans l’opinion. Dans les magazines, Elle ou encore L’Express, Carla Bruni-Sarkozy multiplie les interviews, quitte à être maladroite lorsqu’elle confie « nous sommes des gens modestes. »
Valérie Trierweiler affiche, elle, un style très différent. D’abord dans l’ombre, la compagne de François Hollande est désormais dans la lumière. Le candidat socialiste a compris l’intérêt de s’afficher en couple pour conquérir l’Elysée, tout comme Nicolas Sarkozy en 2007. Valérie Trierweiler sert donc « d’atout charme » au candidat. Mais, si elle le suit dans chaque meeting, elle refuse d’accorder des interviews et de parler politique. Contrairement à Carla Bruni, elle ne s’exprime que sur tweeter. Une volonté peut-être aussi liée au fait qu’elle est journaliste politique avant d’être la compagne de François Hollande.
Un point commun tout de même entre les 2 femmes : l’équipe de leur champion veille à ce qu’elles n’interviennent pas dans la stratégie de campagne. A l’UMP, le précédent « Cécilia » a servi de leçon. Au PS, on préfère que Valérie Trierweiler se contente de conseiller François Hollande sur son look ou sa relation aux médias.