Pour Schiappa, "il n'y a pas d'un côté les gentils féministes" et "de l'autre les méchants machos"

Marlène Schiappa - AFP
La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté était interviewée ce mercredi matin sur France info. L'occasion pour l'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes de revenir sur la candidature de Sandrine Rousseau à la primaire écologiste, battue hier par Yannick Jadot.
L'économiste s'est déclarée la semaine dernière "très heureuse de vivre avec un homme déconstruit" sur LCI.
Désaccord avec Sandrine Rousseau
"Il n'y a pas d'un côté les gentils féministes écologistes déconstruits, sympas avec leur femme, et de l'autre côté les méchants réactionnaires, machos, qui les traitent mal", estime, de son côté Marlène Schiappa.
"Je pense qu'il y a des gros barbus supporters de l'OM qui s'occupent très bien de leurs enfants et il y a des intellectuels féministes de gauche qui frappent leur femme", a continué la conseillère régionale d'Ile-de-France.
"La bonne solution" du durcissement de la politique migratoire
Marlène Schiappa a aussi tenu à soutenir le durcissement d'octroi des visas pour les ressortissants tunisiens, marocains et algériens, porté par son ministre de tutelle, Gérald Darmanin.
"Ce n'est pas du chantage: c'est un rapport diplomatique où nous avançons avec nos armes. Cela fait des années que des pays ne diligentent pas les démarches qui permettraient de reprendre leurs ressortissants. (...) Ce que nous faisons, qui est temporaire, est la bonne solution", a insisté la ministre.
"Mettre tous les acteurs" de la crise du crack "autour d'une table"
Enfin, l'élue a réagi au déplacement de dizaines de toxicomanes du 18ème arrondisement de Paris déplacés à la lisière de la Seine-Saint-Denis et à la construction d'un mur entre la capitale et Pantin et Aubervilliers pour empêcher tout passage.
"Je pense qu'il n'y a pas de meilleure solution pour faire face au crack et au fait qu'il y a un village de crack en plein Paris. (...) Ce mur est une solution provisoire, on est évidemment dans du colmatage", reconnaît la ministre qui appelle "tous les acteurs du dossier à se mettre autour d'une table pour discuter".