BFMTV
Présidentielle

L'épidémie de Covid aggravée par la présidentielle? Pour l'exécutif, "il n'y a pas de danger à aller voter"

Un isoloir dans un bureau de vote du Puy-en-Velay, lors du second tour des élections régionales du 27 juin 2021

Un isoloir dans un bureau de vote du Puy-en-Velay, lors du second tour des élections régionales du 27 juin 2021 - JEFF PACHOUD © 2019 AFP

A l'issue d'un nouveau Conseil de défense sanitaire, l'exécutif a déclaré qu'un protocole sanitaire serait communiqué d'ici la fin de semaine pour l'élection présidentielle.

Les Français pourront aller voter le 10 avril prochain, sans danger. C'est le message que le gouvernement a tenu à faire passer ce mardi à l'issue d'un nouveau Conseil de défense sanitaire.

Il y était notamment question de la sécurité sanitaire des élections, alors que le nombre de cas positifs au Covid-19 reste important dans l'Hexagone, et que la quasi totalité des mesures de restrictions ont été abandonnées le 14 mars. Des conditions sanitaires qui inquiètent certains épidémiologistes, mais l'exécutif se veut optimiste sur le bon déroulé du scrutin:

"Il n'y a pas de danger à aller voter", insiste-t-on au sommet de l'Etat. "Il n'y a pas de hausse des admissions en soins critiques, c'est un rebond, pas une vague", rapporte-t-on du Conseil de défense auprès de BFMTV.

Un protocole dévoilé d'ici la fin de semaine

Si aucune décision définitive n'est ressortie du Conseil de ce mercredi, il y a été précisé qu'une communication sur le protocole sanitaire à adopter lors du vote serait faite d'ici la fin de semaine, par le Premier ministre Jean Castex, ou par le ministre de la Santé Olivier Véran. Un protocole qui devrait être différencié entre l'accueil du public, et les assesseurs.

Le gouvernement rappelle également que les personnes âgées et fragiles sont toujours invitées à aller réaliser leur 4e dose de vaccin anti-Covid.

Mais pour l'heure, l'exécutif met en avant que ce "rebond" épidémique a été constaté également au sein des pays où le port du masque est toujours en vigueur. Et il l'assure, il surveille la situation épidémique "comme du petit lait sur le feu".

Par Élisa Bertholomey avec Louis Augry