Hidalgo sur la polémique anti-Merkel: "Il ne faut pas stigmatiser une personne ou un pays"

La candidate socialiste à la mairie de Paris était l'invitée de BFMTV/RMC, lundi matin. L'occasion de revenir sur la polémique anti-Merkel qui a agité le PS tout le week-end.

La polémique anti-Merkel au PS n'a pas échappé à Anne Hidalgo. Interrogée à ce sujet lundi matin sur BFMTV, la première adjointe au maire Bertrand Delanoë a marqué son désaccord avec le texte socialiste résolument anti-allemand qui a fuité dans la presse, vendredi.

"Depuis que François Hollande a été élu, il a esssayé de remettre une autre dynamique en Europe et de parler de croissance. Mais on est un peu seul", a-t-elle tenu à souligner, avant de condamner la polémique au PS. "Je ne suis pas d'accord, je pense qu'il ne faut pas stigmatiser une personne ou un pays", a poursuivi Anne Hidalgo, tout en estimant qu'Angela Merkel se trompait "quant aux mesures qu'il faut pour relancer l'Europe".

Pas d'union nationale

Puis, interrogée sur la possibilité d'un gouvernement d'union nationale, Anne Hidalgo a balayé cette hypothèse. "On gouverne avec sa majorité", a-t-elle assuré, écartant de facto le "schéma" d'union nationale qui fait pourtant son chemin dans la tête des Français selon un sondage publié dimanche.

Péages à Paris

Enfin, Anne Hidalgo est largement revenue sur ses projets pour Paris. La candidate socialiste à la succession de Bertrand Delanoë a ainsi expliqué qu'elle n'était pas "favorable à une généralisation du travail le dimanche" avant de défendre de nouveau la création d'un péage "pour les camions à l'entrée de l'agglomération parisienne". Objectif: fluidifier la circulation à Paris. "Il faut changer de cap: développer le fret, sur les rails, sur la Seine et via les Halles", a-t-elle soutenu après avoir critiqué le bilan du précédent gouvernement et "d'une certaine ministre de l'Ecologie", soit... sa rivale à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.

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Sandrine Cochard