Circulation alternée: NKM y voit un "geste politique"

Selon la candidate UMP à la mairie de Paris, invitée mardi soir sur BFMTV, les mesures d'urgence contre le pic de pollution avaient pour but de "courir après l'événement", et n'ont eu "aucun impact sur la santé".

Alors que la campagne touche à sa fin, Nathalie Kosciusko-Morizet ne lâche rien. Et tant pis si les sondages la donnent toujours perdante à Paris, au bénéfice d'Anne Hidalgo. Invitée mardi sur BFMTV, la candidate UMP a affirmé au contraire que ce n'était "pas du tout ce qu'elle sentait sur le terrain", déplorant qu'on veuille "faire croire aux Parisiens que tout est joué".

Puis l'ancienne ministre de l'Ecologie est revenue sur le pic de pollution de la semaine dernière et les mesures d'urgence prises pour y remédier, notamment la circulation alternée. Dénonçant une décision tardive, "cinq jours après" le pic, NKM a dénoncé "un geste politique pour courir après l'événement". "Ca n'a aucun impact sur la santé", a-t-elle affirmé.

NKM fustige un "échec sur toute la longueur"

"Les pics de pollution n'ont pas été anticipés", a-t-elle déploré, évoquant "des mesures d'urgence loin d'être efficaces". "Lundi, en circulation alternée, la petite Twingo dernière génération mais immatriculée pair, elle ne pouvait pas rouler. Mais le gros 4x4 diesel bien polluant immatriculé impair, il pouvait rouler. C'est peu efficace et ça entretient un sentiment d'injustice", a déclaré NKM.

Selon elle, les déclarations d'Anne Hidalgo sur les remèdes au pic de pollution ont montré un "échec sur toute la longueur, pas de prévoyance des problèmes, incompétence sur le fond. Et qu'est-ce qu'on fait? On se cherche deux boucs émissaires. Les Verts, et moi. Ca va, ça suffit!" En attendant la réponse de la candidate socialiste, jeudi sur BFMTV.

Y. D.