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Législatives: "que dimanche le pays donne au président le désaveu qu'il mérite", lance Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon en meeting à Caen le 8 juin 2022 pour la campagne des législatives
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Face à la Nupes, "il n'y a aucune panique mais il y a de la gravité", assure Bruno Le Maire
"Il y a aucune panique mais il y a de la gravité" face à la Nupes, l'alliance nouée à gauche en vue des législatives, a déclaré ce jeudi soir Bruno Le Maire, invité de l'émission C à Vous, sur France 5.
"Il faut voter pour ce que nous proposons" a exhorté le ministre de l'Économie, estimant qu'avec Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, "c'est un autre destin (qui souvrirait, NDLR) pour la France".
"J'accepte tous les débats du moment qu'ils permettent de montrer quels sont les projets des uns et des autres et quels sont les meilleurs pour le pays", a-t-il aussi indiqué Bruno Le Maire concernant Jean-Luc Mélenchon.
Plus de 170 économistes signent une tribune de soutien au programme de la Nupes
Plus de 170 économistes, dont Thomas Piketty, Gabriel Zucman et Jacques Généreux, ont signé une tribune de soutien au programme économique de la Nupes, publiée jeudi sur le site internet du Journal du dimanche.
"Pour la première fois au XXIè siècle, la gauche en France est rassemblée pour mettre en oeuvre une rupture avec le néolibéralisme. Tournant le dos aux politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics et abîment les écosystèmes, la Nupes porte aux législatives un projet de transformation sociale et écologique", écrivent-ils, au moment où le camp présidentiel attaque la crédibilité économique de l'alliance de gauche.
"En tant qu'économistes nous savons que ce programme est ambitieux", ajoutent-ils, mais ils jugent nécessaire "une bifurcation" face à un "pouvoir macronien" qui "navigue à vue" avec une stratégie "injuste".
#Pourvousdéfendre: le slogan des Républicains à trois jours des législatives
Le compte Twitter du groupe Les Républicains a partagé une série d'images ce jeudi, accompagnées du hashtag #Pourvousdéfendre, à trois jours du premier tour des élections législatives. Ce hashtag était déjà utilisé par le groupe politique ces dernières semaines dans le cadre de la campagne des législatives, mais de nombreux tweets avec ces mots ont été publiés ce jeudi.
Avec sont tweetées des séries de phrases s'attaquant principalement à la majorité, comme "Macron méprise le Parlement", ou encore "les députés LREM sont des députés godillots".
"Que dimanche le pays donne au président le désaveu qu'il mérite", lance Jean-Luc Mélenchon
"Ce n'est pas au président de la République de mener la campagne législatives que ses amis ne sont pas capables de mener", a lancé Jean-Luc Mélenchon ce jeudi lors d'un live sur sa chaîne Youtube, "c'est au chef de gouvernement" de le faire et "d'accepter le débat". "Le rôle du chef de l'État n'est pas de venir à la rescousse du radeau de la méduse, même pour le faire flotter encore quelques instants".
"Que dimanche le pays donne au président le désaveu qu'il mérite", a-t-il lancé.
Nicolas Sarkozy apporte son soutien à une candidate des Alpes-Maritimes
En déplacement à Nice où "il devait faire un discours", l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a publiquement apporté son soutien à Marine Brenier, candidat du parti Horizons sous l'égide de la coalition présidentielle Ensemble.
"C’est l’occasion de te dire ma reconnaissance profonde, mon amitié sincère, pour la fidélité dont tu as fait preuve à mon endroit. Aujourd’hui c’est à moi de te soutenir. Tu m’as tellement soutenu, tu m’as tellement aidé, je te souhaite bon courage et bonne chance pour dimanche prochain", a-t-il dit dans une vidéo publiée sur le compte Twitter de la candidate.
Macron "choisira le responsable du gouvernement dans la Nupes", si elle est majoritaire, lance Mélenchon
Emmanuel Macron "choisira le responsable du gouvernement [soit le Premier ministre, ndlr] dans la Nupes", si elle est majoritaire, "comme cela se fait dans tous les pays démocratiques du monde", a déclaré le député LFI Jean-Luc Mélenchon.
"Il serait triste et dangereux qu'il ajoute au désordre du monde le désordre français", a lancé Jean-Luc Mélenchon, reprenant une phrase d'Emmanuel Macron, utilisée plutôt ce jeudi par le chef d'État pour critiquer l'extrême gauche et l'extrême droite.
"Personne n'a insulté la police", déclare Jean-Luc Mélenchon
"Personne n'a insulté la police, mais j'ai pris la liberté de dénoncer une doctrine", assure Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier répondait aux déclarations d'Emmanuel Macron plus tôt dans la journée, dans lesquelles il disait ne pas "accepter qu'on insulte" les forces de l'ordre.
Macron "dénonce les autres, agresse, injurie, sur un ton extrêmement pénible à supporter", déclare Mélenchon
Emmanuel Macron "dans un moment de fébrilité bien visible s'implique dans la campagne", déclare Jean-Luc Mélenchon ce jeudi, lors d'un live sur sa chaîne youtube. "Au nom de quoi trouve-t-il le prétexte de s'engager dans la campagne (...) pour dénoncer les autres, agresser, injurier, sur un ton extrêmement pénible à supporter".
"Jean-Luc Mélenchon ne sera jamais Premier Ministre", déclare Marine Le Pen
"Jean-Luc Mélenchon ne sera jamais Premier Ministre", a déclaré la candidate RN aux législatives Marine Le Pen ce jeudi. Selon elle, "il ment aux Français pour faire un coup politique à quelques jours de sa retraite".
Dérèglement climatique: "il nous faut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort", lance Emmanuel Macron
"Il nous faut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort" sur le dérèglement climatique, avec un "grand projet de planification écologique", a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi dans le Tarn. Il a assuré vouloir lutter "contre le dérèglement climatique et pour la biodiversité".
Il a expliqué vouloir faire tenir en partie son projet sur le "renouvelable, le nucléaire et la sobriété énergétique", et a rappelé "l'objectif neutralité carbone 2050".
Macron tacle "les deux extrêmes" qui "proposent d'ajouter de la crise à la crise"
"Face à ce contexte hanté par l'incertitude, les extrêmes aujourd'hui proposent d'ajouter de la crise à la crise en revenant sur les grands choix historiques de notre nation", a lancé Emmanuel Macron ce jeudi depuis le Tarn. Parlant "des deux extrêmes", il a pointé du doigt, sans les nommer, le RN et la Nupes, leur attribuant des alliances potentielles avec la Russie et la remise en cause de l'Union Européenne. "Rien ne serait plus dangereux que d'ajouter au désordre mondial un désordre français que proposent les extrêmes".
"Ils proposent les uns et les autres de fragiliser l'unité du pays qui nous a permis de faire face aux crises et nous permettra de tenir", déclare-t-il. "Il faudrait préférer l'affrontement classe contre classe, ou religion contre religion, ou origine contre origine. Alors que la force de notre pays c'est la République (...) avec des droits et des devoirs à tenir et un commun qui nous lie."
"L'élection des députés est décisive", rappelle Macron dans le Tarn, qui parle de moment "crucial"
"La mise en oeuvre du projet que j'ai défendu nécessite une majorité forte et claire à l'Assemblée nationale", a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi dans le Tarn. Il a parlé d'un "instant grave que nous traversons" et de moment "crucial".
"Je veux alerter les Français et les Françaises sur l'importance du choix qu'ils ont devant eux dès le 12 juin prochain. Si l'élection du président de la République est cruciale, l'élection des députés est décisive. Des équilibres qui se dessineront à l'Assemblée nationale, dépendent aussi le destin de la France et des vies quotidiennes de chacun".
Macron veut doubler "la présence des forces de l'ordre sur la voie publique"
En déplacement dans le Tarn, Emmanuel Macron a annoncé qu'il doublera d'ici la fin de la décennie la présence des forces de l'ordre sur la voie publique, "c'est à dire mettre plus de policiers et de gendarmes sur le terrain au plus près de vous pour lutter contre la délinquance et la prévenir, permettre d'éradiquer les violences intra-familiales et les violences faites aux femmes".
Il a également déclaré qu'il doublera le nombre de réservistes des forces de l'ordre, et qu'il veut déployer 200 brigades de gendarmerie.
Macron répond à Mélenchon et dit ne pas "accepter qu'on insulte" les forces de l'ordre
"Nos gendarmes font preuve d'un professionnalisme, d'une exemplarité, d'une déontologie de chaque instant", a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi, répondant sans le citer aux attaques de son opposant Jean-Luc Mélenchon (LFI), sur les violences policières.
"Il y a des choses que de là ou je suis je ne peux pas accepter, c'est qu'on insulte celles et ceux qui risquent leur vie pour protéger la nôtre", a-t-il déclaré. "Pour qu'une nation soit unie et que la République soit debout, nous devons absolument défendre nos gendarmes comme nos policiers."
"Vous mettez à la tête de l'Etat des hommes qui sont accusés de viol", lance une jeune femme à Emmanuel Macron dans le Tarn
Le président Emmanuel Macron est en déplacement à Gaillac (Tarn), ce jeudi, pour évoquer la "sécurité du quotidien en zone gendarmerie". Au cours d'un bain de foule, il a été interpelé par une jeune femme qui lui a lancé, selon nos journalistes sur place: "vous mettez à la tête de l'Etat des hommes qui sont accusés de viol et de violences sur les femmes ! Pourquoi ?"
Le président de la République a répondu qu'il venait de parler de la question de la libération de la parole avec les gendarmes. "Je l'ai accompagnée et je continuerai de l'accompagner, de la protéger", a-t-il déclaré au sujet de la libération de la parole. "En même temps pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d'innocence".
Le député de Gironde Benoît Simian dit avoir "été victime d'une très violente tentative d'intimidation"
Dans un communiqué publié sur Twitter, le député sortant de Gironde Benoît Simian, candidat à sa réélection et ex-LaREM, assure avoir été victime "d'une très violente tentative d'intimidation".
"Dans le cadre de la campagne électorale des élections législatives, cette nuit, avec le mari de ma suppléante, nous faisions une tournée pour vérifier l'affichage officiel. Nous avons été victime d'une très violente tentative d'intimidation avec encerclement et dégradation de notre voiture", écrit le député dans un communiqué.
Selon Sud Ouest, une plainte a été déposée et une enquête pour violences volontaires en réunion et dégradation a été ouverte.
Le Pen n'entend pas participer à la Convention de la refondation, une "mascarade"
Marine Le Pen a affirmé jeudi à Agde, dans l'Hérault, où elle s'est rendue pour soutenir ses candidats aux législatives, qu'elle n'entendait pas participer à la Convention nationale de refondation d'Emmanuel Macron qui doit réunir les forces vives du pays sur les réformes à venir.
"Tout cela est une vaste escroquerie. En tout cas je ne participerai pas à quelque structure que ce soit qui vise à retirer du pouvoir à l'Assemblée nationale, qui est la représentation du peuple français, alors même que les pouvoirs de l'Assemblée nationale n'ont eu de cesse d'être limités dans les cinq dernières années", a déclaré la finaliste de la présidentielle lors d'une conférence de presse.
Evoquant entre autres les discussions autour de l'écologie lors du mandat précédent, elle a poursuivi: "Une fois, deux fois. Peut-être pas trois fois. On n'est pas obligé de participer à cette mascarade", a-t-elle conclu."
À 3 jours des élections législatives, Marine Le Pen relance sa campagne
Marine Le Pen est repassée à l'offensive à trois jours du premier tour des élections législatives. La leader du Rassemblement national a multiplié les coups à l'égard de l'exécutif et de Jean-Luc Mélenchon. Sa formation se rêve même en vainqueur du scrutin à venir.
Notre article complet ICI.
Manuel Bompard dans les pas de Jean-Luc Mélenchon à Marseille: boulevard ou défi ?
À Marseille, Manuel Bompard découvre la circonscription que vient de lui léguer Jean-Luc Mélenchon, la 4e des Bouches-du-Rhône: sans doute un boulevard électoral pour le candidat Insoumis, mais aussi un défi politique et humain, dans ces quartiers parmi les plus pauvres d'Europe.
Jean-Luc Mélenchon a fait ici 54,4% au premier tour de la présidentielle. Mais Manuel Bompard, docteur en mathématiques de 36 ans, parachuté dans cet ancien bastion communiste, sait bien que son "principal adversaire est l'abstention, la résignation, le fait que ça sert à rien d'aller voter".
"Figures parmi les plus éminentes de la nouvelle génération", selon le leader Insoumis, il a été son directeur de campagne aux deux dernières présidentielles et l'un des artisans de l'accord de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).
"Macron ne fait jamais rien sans arrière pensée électoraliste", Marine Le Pen critique le déplacement d'Emmanuel Macron auprès des forces de l'ordre
"Macron ne fait jamais rien sans arrière pensée électoraliste. Jamais", a déclaré la candidate RN aux législatives Marine Le Pen ce jeudi, alors que le président de la République est en déplacement dans le Tarn, où il a rencontré une brigade de gendarmerie nationale.
La députée a critiqué une "inaction totale pendant 5 ans" et pointé du doigt l'insécurité en France. "On laisse tout faire à tout le monde. Ça va très mal se terminer", a-t-elle lancé, appelant les Français à aller voter dimanche.
Dernière ligne droite pour faire une procuration aux législatives
À trois jours des élections législatives, il est encore de temps de faire une procuration pour que quelqu'un d'autre vote à votre place. En soi, il est encore possible de le faire la veille, mais il est possible que la procédure ne soit pas réalisée à temps.
On vous rappelle comment faire ICI.
Macron dans le Tarn pour parler de la sécurité dans les territoires ruraux
Le président vient d'arriver à Gaillac (Tarn) pour échanger sur échanger sur le déploiement de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, "ainsi que sur les actions menées en matière de sécurité de proximité".
Emmanuel Macron fera le service après-vente de ces créations de postes annoncées en janvier dernier sur l’ensemble du territoire dans le cadre de la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI).
Ce déplacement a également le mérite d'arriver après la passe d'arme entre la macronie et Jean-Luc Mélenchon sur la police.
La Nupes devant les macronistes en intentions de vote, incertitude sur la majorité absolue
L'alliance de gauche Nupes, en légère hausse, devancerait les macronistes en intentions de vote aux élections législatives et pourrait mettre en péril leur majorité absolue en sièges, selon un sondage Ipsos Sopra Steria publié jeudi, pour FranceTV et Radio France.
La Nupes poursuit sa progression, à 28% des intentions de vote pour le premier tour des législatives dimanche (+0,5 point par rapport à la précédente enquête du 3 au 6 juin) et devance désormais Ensemble! (27%, -1 point), qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir. Le Rassemblement national est aussi en baisse à 19,5% (-0,5 pt), mais arrive loin devant Les Républicains (11%, stable) et Reconquête! (6%, +0,5 pt).
La projection en sièges donne toujours un avantage aux macronistes qui arriveraient en tête avec 260 à 300 sièges, mais sans certitude d'obtenir la majorité absolue de 289 sièges. L'alliance de gauche Nupes est créditée de 175 à 215 sièges, devant LR (35 à 55 sièges) et le RN (20 à 50 sièges).
Après les propos de Mélenchon sur la police qui "tue", Zemmour l'accuse de s'être "transformé en rappeur qui chante 'n**** la police'"
Après les propos de Jean-Luc Mélenchon sur la police que "tue", Eric Zemmour accuse le patron de la France insoumise de "s'est transformé en rappeur qui chante 'nique la police'" ce matin sur BFMTV.
"Monsieur Mélenchon s'est pris pour la République, maintenant il se prend pour l'Insee", tacle Olivier Dussopt
Olivier Dussopt, ministre du Travail, est revenu jeudi matin sur LCI sur les accusations de Jean-Luc Mélenchon (LFI), pour qui le gouvernement ne présentent pas les chiffres réels du chômage. "Monsieur Mélenchon s'est pris pour la République, maintenant il se prend pour l'Insee", a répondu le ministre, assurant que le député "disait des choses qui sont fausses".
"Le chomage baisse" et "nous créons des emplois", a-t-il assuré.
"Ce n'est que le début": Guillaume Peltier croit toujours en l'avenir de Reconquête
Malgré les 7% à la présidentielle et des sondages aux législatives qui ne donnent que peu d'espoir à Reconquête, Guillaume Peltier y croit toujours.
"Ça n'est que le début d'une aventure. Françis Mitterrand a perdu lors de ses premières législatives en 1946, Mélenchon aussi à la présidentielle de 2012", affirme Guillaume Peltier, vice-président du parti et candidat à sa réélection dans le Loir-et-Cher ce matin sur Europe 1.
Borne critiquée après ses propos sur le handicap: Dussopt dénonce "un procès indigne"
La Première ministre est sous le feu des critiques après avoir mardi suggéré à une personne handicapée, privée de l’allocation adulte handicapée (AAH) à cause des revenus de son mari, un accompagnement pour reprendre le travail.
"Elle a dit hier qu'elle n'avait jamais voulu blesser qui que ce soit (...) et le procès fait par certains est assez indigne", juge ce matin Olivier Dussopt, le ministre du Travail sur LCI.
Retrouvez ici la justification d'Elisabeth Borne ce mercredi après ses propos.
À quoi sert un député ?
Les Françaises et les Français sont appelés à élire leurs 577 représentants à l'Assemblée nationale à l'occasion des élections législatives des 12 et 19 juin. "Élu pour représenter la Nation, le député participe à l’exercice de la souveraineté nationale. Il vote la loi et contrôle l’action du gouvernement", résume le site de l'Assemblée nationale.
Notre article complet pour comprendre ICI.
La Nupes veut "l'affaiblissement de la France" selon Amélie de Montchalin
Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, s'en est pris à la Nupes (union de la gauche) ce jeudi matin sur Public Sénat, à trois jours du premier tour des élections législatives. Contrairement à la Nupes, la majorité "n'a pas bradé [ses] valeurs pour quelques circonscriptions, on n'est pas en train de faire une alliance contre-nature de gens qui pensent le contraire pour se faire élire".
Elle a critiqué "un projet qui a énormément d'ambiguïté et qui a un objectif: l'affaiblissement de la France. Le programme de Jean-Luc Mélenchon, il est tout à fait jumeau de celui de Marine Le Pen", ajoute-t-elle. "Ils jouent des peurs, non pas pour proposer des solutions, non pas pour réunir les Français, mais pour les diviser, les scinder, et au fond toujours chercher des coupables".
Port de vêtements religieux: Zemmour veut interdire la djellaba dans la rue
Après un article de l'Opinion qui a révélé que des lycées étaient confronté au port de l'abaya et au qami, Eric Zemmour réagit.
"L’islamisation du pays commence dans la rue, y compris pour les hommes. Les hommes n’ont pas à mettre une djelabba. S’ils veulent mettre ce vêtement d’Arabie Saoudite, ils l’emportent avec eux et ils la mettent à la mosquée", lance le patron de Reconquête ce matin sur BFMTV.
Associations LGBT et féministes: Zemmour veut déposer une proposition de loi pour interdire celles qui représentent "les Traoré et les Thuram" à l'école
Eric Zemmour qui se présente aux législatives dans le Var détaille la première proposition de loi qu'il déposerait en cas de victoire.
"Si j’étais élu, je déposerais ma première proposition de loi pour interdire l’entrée des associations LGBT, féministes et autre et aussi les Traoré et les Thuram dans nos écoles. Je veux interdire ces associations qui endoctrinent nos enfants", avance l'ancien candidat à la présidentielle ce matin sur BFMTV.
Duel à distance entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à trois jours des législatives
Jean-Luc Mélenchon est "le seul adversaire de la majorité dans cette campagne des législatives où Marine Le Pen a quasiment disparu des écrans de radar et où la droite semble condamnée à faire de la figuration", analyse ce jeudi Mathieu Croissandeau, éditorialiste politique pour BFMTV. En conséquence, Emmanuel Macron s'attaque au programme de la NUPES en cette fin de campagne, "un projet d'interdictions et de taxations", selon le président de la République.
"Nous pouvons arriver en tête": Jordan Bardella confiant à 3 jours du premier tour des législatives
Invité de France 2 ce jeudi, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a appelé à la mobilisation de son électorat à trois jours du premier tour des législatives.
"Je pense que nous pouvons arriver en tête dimanche. On est à 3 ou 4 points de la place de tête", analyse-t-il.
Un premier tour qu'il voit comme un tremplin vers une entrée massive du RN au Palais-Bourbon.
"Je pense que nous pouvons entrer très nombreux à l'Assemblée. Ne pas voter dimanche, c'est valider le programme d'Emmanuel Macron. Ne lui laissez pas les pleins pouvoirs", a-t-il imploré.
Bousculé sur sa gauche, Macron investit le terrain sécuritaire dans le Tarn ce jeudi
A trois jours du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron va poursuivre ce jeudi la bataille sur le terrain de la sécurité lors d'un déplacement dans le Tarn, espérant marquer encore sa différence face à une gauche en pleine dynamique.
Face à l'étiolement des sondages pour son actuelle majorité, Emmanuel Macron a fait son entrée en piste, multipliant les interventions et sorties, comme à Gaillac ce jeudi matin où il est attendu par la brigade de gendarmerie nationale.
Après une visite la veille à Clichy-sous-Bois sur le thème du sport, le chef de l'État "veut montrer qu'il ne lâche rien, ni à l'extrême droite ni à l'extrême gauche, que ce soit sur le plan de la jeunesse ou celui de la sécurité", fait valoir un conseiller.
"Moi, je ne veux pas qu'il gagne": l'échange de Macron avec une petite fille qui voulait voir Mélenchon
Lors d'un bain de foule ce mercredi, le président de la République a été interpellé par une jeune enfant... qui aurait bien aimé voir le leader insoumis. "On va élire Mélenchon. Mélenchon, il est où?" lance-t-elle.
"Moi, je ne veux pas qu’il gagne aux législatives sinon après je ne pourrai pas faire les choses, c’est pour ça que je suis là", répond Emmanuel Macron, qui tente de convaincre sa jeune interlocutrice.
Éric Zemmour invité de BFMTV-RMC à 8h35
Ce jeudi, c'est l'ancien candidat à la présidentielle, Éric Zemmour, qui répondra aux questions d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.
Au menu des autres matinales de ce 9 juin 2022:
7h30, Public Sénat: Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, vice-président du Sénat
7h45, Radio J: Geoffroy Boulard, maire du XVIIe arrondissement de Paris
8h00, Public Sénat: Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
8h15, Europe 1: Guillaume Peltier, Vice-président exécutif de Reconquête, député de Loir-et-Cher et candidat à sa réélection
8h15, CNews: Aurore Bergé, présidente déléguée de LREM à l'Assemblée nationale, députée des Yvelines, candidate à sa réélection
8h15, Sud Radio: Sylvain Maillard, député LREM de Paris, candidat à sa réélection
8h19, RFI: Dieynaba Diop, porte-parole du Parti socialiste et maire adjoint aux Mureaux
8h30, LCI: Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein Emploi et de l'insertion
A Nice, une candidate LR demande à Christian Estrosi de démissionner
Fin de campagne très tendue dans les Alpes-Maritimes. Ce mercredi, Christelle d'Intorni, candidate LR de la 5e circonscription pour les élections législatives, a invité Christian Estrosi à présenter sa démission de son mandat de maire de Nice et de président de la Métropole.
Elle lui demande de se "soumettre aux urnes, seul moyen de (lui) rendre un peu de crédibilité et de légitimité". Car la candidate estime que le maire de Nice a "trahi" les électeurs de droite.
"Vous avez été élu avec l'étiquette LR et le soutien des électeurs LR", lui rappelle la maire de Rimplas.
Hausse des carburants: Borne assure que l'État "ne gagne pas d'argent sur les taxes"
Questionnée sur la hausse des prix des carburants ce mercredi soir à Vire, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne a affirmé que l'État ne gagnait pas d'argent grâce aux taxes.
"Je peux vous assurer qu'aujourd'hui l'État ne gagne pas d'argent sur les taxes sur les carburants", a-t-elle déclaré lors d'une réunion publique dans le Calvados, où elle cherche à se faire élire dans la 6e circonscription.
Les prix des carburants routiers vendus en France ont progressé la semaine dernière, l'essence repassant au-dessus de la barre des 2 euros malgré la ristourne à la pompe mise en place par le gouvernement.
Bonjour à tous!
Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 9 juin 2022
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