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Nouveau Premier ministre: Xavier Bertrand sera également reçu à l'Élysée ce lundi

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Poussé à rechercher quelqu'un hors de son camp, conséquence de la dissolution et des résultats des élections législatives, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. La nomination de Lucie Castets a été écartée au motif qu'elle ferait l'objet d'une censure immédiate à l'Assemblée nationale.

L'ESSENTIEL

  • Un mois et demi après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. Lire la brève
  • Son nom circule depuis plusieurs jours, Bernard Cazeneuve sera reçu à l'Élysée lundi matin, ainsi que François Hollande, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand. Lire l'article
  • Alors que la gauche dénonce une "obstruction" du chef de l'État, LFI a lancé une proposition de résolution de destitution d'Emmanuel Macron. Lire l'article
  • Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a estimé sur BFMTV que l'hypothèse Bernard Cazeneuve est un moyen pour Emmanuel Macron "de fracturer le NFP". Lire l'article

Macron va recevoir Cazeneuve, Hollande, Sarkozy et Bertrand à l'Élysée demain

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivis.

Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre en la veille de la rentrée.

Alors que le nom de Bernard Cazeneuve circule pour Matignon, l'ancien Premier ministre socialiste va être reçu à l'Élysée demain en début de matinée. Deux anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, seront également reçus, tout comme le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand.

Xavier Bertrand également reçu demain à l'Élysée

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, dont le nom a été évoqué pour Matignon, sera également reçu demain à l'Élysée, selon les informations de BFMTV.

Sébastien Chenu juge qu'"Emmanuel Macron ne veut pas de cohabitation" mais "arnaquer les Français"

"Emmanuel Macron ne veut pas de cohabitation, il veut arnaquer les Français", a fustigé sur notre antenne Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord.

"Il veut rouler les Français dans la farine, c'est-à-dire contourner les votes qui ont envoyé un message clair: ils ne veulent plus de la politique d'Emmanuel Macron", a-t-il ajouté.

"On jugera sur pièce": Sébastien Chenu temporise sur une censure d'un éventuel gouvernement Cazeneuve

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député RN du Nord, s'est exprimé à son tour sur l'hypothèse Bernard Cazeneuve à Matignon. "Il ne représente rien", a-t-il taclé sur BFMTV, jugeant qu'il a été un mauvais Premier ministre".

Interrogé sur une censure du RN sur un éventuel gouvernement Cazeneuve, le député du Nord a temporisé: "Je regarde ce que je sais de lui. Je ne suis pas dans de très bonnes dispositions (...) Peut-être que demain, il va nous dire: 'il faut tout changer'", a-t-il expliqué.

"On jugera sur pièce", a-t-il conclu.

Pour Danielle Simonnet, l'hypothèse Bernard Cazeneuve permet à Emmanuel Macron de "faire exploser le Parti socialiste pour faire exploser le NFP"

Danielle Simonnet, députée NFP de Paris, a estimé sur BFMTV que l'hypothèse Bernard Cazeneuve à Matignon permet à Emmanuel Macron de "faire exploser le Parti socialiste pour faire exploser le NFP".

L'élue a par ailleurs pointé le "bilan" de l'ex-chef du gouvernement de François Hollande, notamment "la mort de Rémi Fraisse" et "l'ubérisation".

Comme l'ensemble de son mouvement, elle exhorte le président de la République à nommer Lucie Castets. "Tout autre choix est considéré comme un déni démocratique", a-t-elle souligné.

Ségolène Royal suggère des noms pour le nouveau gouvernement et redit sa "disponibilité"

L'ancienne ministre de l'Environnement sous François Hollande Ségolène Royal a dit aujourd'hui sur RTL avoir "réfléchi" à la composition du prochain gouvernement et suggère des noms, alors qu'Emmanuel Macron poursuit ses consultations.

Pour l'ex-candidate à la présidentielle, "la question va être comment un Premier ministre de la gauche peut faire travailler des gens de droite". Parmi ces "gens de droite", elle imagine "par exemple, Xavier Bertrand (...), je pense qu'il a sa place".

Pour le ministère de l'Intérieur, "dans la mesure où Gérald Darmanin a dit qu'il voulait partir", Ségolène Royal imagine son remplaçant potentiel: Laurent Nunez, préfet de police de Paris. Pour elle, il "a été remarquable dans toute cette période des Jeux olympiques en particulier, on a vu les Français renouer avec la confiance et la fraternité".

Elle appelle Emmanuel Macron à choisir comme chef du gouvernement "quelqu'un qui va apaiser la France et qui va faire en sorte qu'il n'y ait plus de désordre". Dans ce cadre, celle qui ne dispose plus d'aucun mandat ne manque pas de rappeler sa "disponibilité".

Jérôme Guedj prône pour une "cohabitation, mais qui ne ressemble pas aux précédentes"

Le député socialiste Jérôme Guedj prône sur Radio J pour une "cohabitation, évidemment", estimant que les Français ont envoyé "des signaux" avec les législatives qu'il cite comme étant les suivants: "on ne veut pas le RN, on ne veut pas continuer avec la majorité présidentielle et on a une préférence pour les propositions qui viennent de la gauche". 

"Ça devrait être une cohabitation, mais qui ne ressemble pas aux précédentes parce que les fois précédentes, il y avait un président qui avait la légitimité de l’élection présidentielle et une majorité nette. (...) Là, ce sera une cohabitation avec des acteurs qui ont eu une majorité relative", développe-t-il.

"Si coalition, c'est une coalition des contraires pour que rien ne change, alors ça va être problématique", ajoute-t-il.

Nicolas Sarkozy sera lui aussi reçu à l'Élysée demain matin

En plus de l'ex Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et de l'ancien président François Hollande, l'ex chef de l'État Nicolas Sarkozy sera lui aussi reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron demain lundi dans le cadre de ses consultations en vue de choisir un Premier ministre, a appris BFMTV.

François Hollande reçu à l'Élysée demain matin

L'ex-président François Hollande sera reçu à l'Élysée demain lundi à 11 heures, en plus de Bernard Cazeneuve, a appris BFMTV auprès de son entourage.

Éric Ciotti estime qu'une nomination de Bernard Cazeneuve comme Premier ministre sonnerait comme un "retour vers le vieux monde"

Le président des Républicains Éric Ciotti, qui a annoncé lancer un nouveau parti, juge sur TF1 qu'une nomination de Bernard Cazeneuve comme Premier ministre, alors qu'il est pressenti pour faire son retour à Matignon, "fait quelque part retour vers le vieux monde".

"M. Cazeneuve a été, ne n'oublions pas, le Premier ministre de François Hollande", rappelle Éric Ciotti. "C'est un socialiste", souligne-t-il par ailleurs, affirmant que "le pays attend d'être gouverné à droite".

Ségolène Royal juge que Bernard Cazeneuve fait preuve d'une "pensée rigide"

L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal accuse sur RTL Bernard Cazeneuve, pressenti comme Premier ministre, d'avoir une "pensée rigide", rappelant qu'elle l'a côtoyé quand elle a été ministre dans le même gouvernement que lui sous la présidence de François Hollande.

"Il ne faut pas avoir de pensée rigide", assure Ségolène Royal, tout en promettant que ses propos ne sont "pas du tout une accusation contre Bernard Cazeneuve, parce que chacun a ses qualités et ses défauts".

"C'est une bonne chose qu'il y ait diverses consultations qui soient faites (...), il faut faire le bon choix après cette attente", ajoute l'ex candidate socialiste à la présidentielle, qui appelle à choisir un Premier ministre "qui va apaiser la France".

Manifestation du 7 septembre: Bayrou accuse le NFP de vouloir "accentuer le bazar dans la société politique française"

Alors que le NFP a appelé à une journée de mobilisation le 7 septembre prochain pour dénoncer un "coup de force" d'Emmanuel Macron, François Bayrou a dénoncé une volonté de mettre le "bazar".

"Ce mouvement politique cherche à accentuer le bazar dans la société politique française. Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il fallait tout conflictualiser (...) Est-ce que c'est bon pour la France? Non, c'est le contraire de ce que nous devons rechercher aujourd’hui", a estimé le patron du Modem sur LCI.

"Ce sera, par la volonté des Français, un échec", prédit-il.

Yaël Braun-Pivet juge que Bernard Cazeneuve est "un profil à même de rassembler au-delà de son camp"

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet juge sur France Inter que Bernard Cazeneuve "fait partie de la short-list de profils qui me semblent être à même de rassembler au-delà de son camp", alors qu'il sera reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée lundi dans le cadre de ses consultations en vue de la nomination du nouveau Premier ministre.

"Les Français en ont vraiment marre des querelles de partis, ils en ont vraiment marre des étiquettes", avance-t-elle, appelant les politiques à "se rassembler" au-delà des "antagonismes".

Cazaneuve à Matignon? Bayrou estime qu'il "a le profil de ce qui est recherché pour être nommé Premier ministre"

"Bernard Cazeneuve a le profil de ce qui est recherché pour être nommé Premier ministre", a estimé le patron du Modem François Bayrou ce midi, invité de LCI.

"Il remplit les deux conditions essentielles que j’avais formulées: quelqu'un d'expérimenté, qui a un crédit dans l'opinion. Les Français savent que dans les fonctions qu'il a occupées, il a été à la hauteur et honorable", a-t-il déclaré.

Interrogé sur la question de savoir si l'ex-chef du gouvernement sous François Hollande ferait un bon Premier ministre, le centriste a répondu "oui".

Quid d'une cohabitation au sein du nouveau gouvernement? "Je suis pour la coresponsabilité, pas la cohabitation", a-t-il expliqué.

Manuel Bompard affirme que "personne n'a proposé" que le programme du NFP s'applique sans débat à l'Assemblée nationale

Manuel Bompard assure que si un gouvernement du Nouveau Front populaire était nommé, il proposerait de mettre en oeuvre le programme de cette coalition de gauche, établi pour les élections législatives.

"Et ensuite, il y a un débat à l'Assemblée nationale, et ce débat va forcément exister, personne n'a proposé que le programme s'applique sans", explique le coordinateur national de La France insoumise.

"Mais, forcément, il y aura des compromis qui vont se construire par des amendements, par des majorités pour voter tel ou un tel amendement", ajoute-t-il.

Pour Manuel Bompard, l'hypothèse Bernard Cazeneuve est un moyen de chercher à diviser le NFP

Pour Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, "le seul intérêt pour Emmanuel Macron de travailler cette piste de Bernard Cazeneuve" est de chercher à diviser la gauche.

"La seule obsession du président c'est d'essayer de fracturer le NFP pour pouvoir conserver le pouvoir alors qu'il a perdu les élections", ajoute-t-il, estimant que "Bernard Cazeneuve est "sans doute un outil de cette tentative de fracturation".

Pour Manuel Bompard, "Bernard Cazeneuse ne peut pas être considéré comme un Premier ministre de gauche à partir du moment où il n'a pas le soutien des quatre composantes politiques de la gauche à l'Assemblée nationale".

"Si le président de la République veut enfin respecter les résultats des élections, il nomme Lucie Castets, s'il nomme Bernard Cazeneuve, c'est qu'il veut faire autre chose", conclut l'insoumis.

>> Notre article complet sur la réaction de Manuel Bompard à l'hypothèse Bernard Cazeneuve

Cazeneuve Premier ministre? Bompard estime que ce n'est pas un problème d'individu mais de démarche

Bernard Cazeneuve, Premier ministre? Pour Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, cette hypothèse ne permet pas de "tenir compte du résultat des élections législatives", qui a vu le NFP arrivé en tête en nombre de sièges.

"Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande, qui a quitté le PS au moment ou s'est contitué la Nupes puis le NFP, n'est pas la personne qui va permettre de mettre en place des idées issues du programme du NFP", affirme-t-il.

"Ce n'est pas un problème d'individu mais de démarche", déclare Manuel Bompard.

Bernard Cazeneuve sera reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée lundi matin

L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve sera reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée lundi en début de matinée, a appris BFMTV de son entourage.

"Nous avons perdu les élections législatives": Aurore Bergé reconnaît que "le futur Premier ministre ne peut pas être issu de nos rangs"

Invitée d'Europe 1, Aurore Bergé, ministre démissionnaire chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, reconnaît que son camp a "perdu les élections législatives", "ce qui veut dire que le futur Premier ministre ne peut pas être issu de nos rangs".

Pour Aurore Bergé, "quand on regarde le niveau de contrainte qui pèse sur le choix du Premier ministre et ensuite sur la composition d'un gouvernement", le temps pris par Emmanuel Macron pour nommer une nouvelle personne n'est "pas trop long".

Aurélien Pradié plaide pour "le rassemblement des patriotes de droite et de gauche dans un gouvernement"

Dans un entretien accordé à La Tribune dimanche, Aurélien Pradié estime que "la seule voie possible est le rassemblement des patriotes de droite et de gauche dans un gouvernement".

Le député LR dit regretter le choix de Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale, de refuser toute coalition avec le camp présidentiel.

"Nous devons sortir de nos vieilles logiques, comme les gaullistes ont su le faire à la reconstruction", affirme-t-il.

Aurélien Pradié estime que "si le premier Ministre vient de la gauche, il ne pourra pas être issu du NFP à moins d'avoir définitivement rompu avec lui".

Concernant son avenir personnel, il se dit "volontaire pour travailler avec des femmes et des hommes ardents républicains venus de la droite et de la gauche", estimant "c'est hors du cadre que l'avenir du pays se joue désormais".

Lucie Castets estime qu'Emmanuel Macron se sent "menacé" par le NFP

Désignée par le NFP pour le poste de Première ministre mais rapidement écartée par Emmanuel Macron, Lucie Castets s'exprime à la presse étrangère. Auprès du Guardian, elle estime qu'Emmanuel Macron "se sent menacé parce qu'il pense que (le NFP) va changer tout ce qu'il a fait et c'est vrai que c'est notre intention".

"Mais nous ne disons pas qu'on va pouvoir tout changer parce qu'il faudra trouver un accord sur chaque sujet et nous en sommes pleinement conscients", a-t-elle ajouté.

"Il nous accuse de vouloir conserver l'ensemble du programme et seulement l’ensemble du programme, mais si nous sommes au gouvernement, nous présenterons une loi – par exemple pour abroger les changements sur les retraites – et les députés voteront sur celle-ci", a-t-elle simplement expliqué, ajoutant:

"C'est ainsi que fonctionne le Parlement".

Lucie Castets se dit donc prête à faire "des compromis".

L'hypothèse Cazeneuve divise, Hidalgo la juge "crédible et sérieuse"

Le nom de Bernard Cazeneuve pour former un gouvernement circule. L'ancien ministre permettrait au camp présidentiel de construire une coalition allant d'une partie des socialistes à la Droite républicaine, autour du bloc central du camp présidentiel.

Alors que l'hypothèse divise la gauche, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo la juge "crédible et sérieuse".

De leur côté, les députés insoumis ont annoncé qu'ils voteraient une motion de censure contre un gouvernement qui serait dirigé par l'ex-socialiste Bernard Cazeneuve.

Selon nos informations toutefois, l'ex-socialiste n'a pas été appelé par Emmanuel Macron.

La France insoumise lance une proposition de résolution de destitution d'Emmanuel Macron

Hier, La France insoumise a envoyé aux parlementaires sa proposition de résolution pour engager la procédure de destitution d'Emmanuel Macron.

Les Insoumis fustigent le "refus du président Emmanuel Macron de nommer une Première ministre issue de la coalition arrivée en tête des élections législatives".

Vous pouvez retrouver plus de détails dans l'article complet ici.

Le nom du nouveau Premier ministre se fait toujours attendre

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique en France.

Toujours pas de fumée blanche. Un mois et demi après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre.

À gauche, les partis dénoncent une "obstruction" du chef de l'État, qui a notamment écarté l'hypothèse de Lucie Castets et donc de tout gouvernement issu du Nouveau Front populaire.

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