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Politique

Des progrès à Luxembourg sur la réforme de la PAC

Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne réunis à Luxembourg se sont accordés mardi en fin de soirée sur un mandat de négociation révisé, qui relance l'espoir d'un accord ce mercredi à Bruxelles sur une nouvelle Politique agricole commune (PAC

Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne réunis à Luxembourg se sont accordés mardi en fin de soirée sur un mandat de négociation révisé, qui relance l'espoir d'un accord ce mercredi à Bruxelles sur une nouvelle Politique agricole commune (PAC - -

LUXEMBOURG (Reuters) - Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne réunis à Luxembourg se sont accordés mardi en fin de soirée sur un...

LUXEMBOURG (Reuters) - Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne réunis à Luxembourg se sont accordés mardi en fin de soirée sur un mandat de négociation révisé, qui relance l'espoir d'un accord ce mercredi à Bruxelles sur une nouvelle Politique agricole commune (PAC) pour la période 2014-2020.

"Nous disposons maintenant d'un mandat de négociation révisé clair (...) Les choses avancent bien ici", a déclaré à la presse au terme de deux journées de négociations à Luxembourg le ministre irlandais de l'Agriculture, Simon Coveney, qui préside le conseil des ministres de l'Agriculture.

La politique agricole de l'Union européenne est décidée conjointement par les ministres de l'Agriculture des Vingt-Sept, la Commission européenne et le Parlement européen.

Les discussions auront lieu ce mercredi à Bruxelles entre ces trois institutions à partir de 08h00 pour surmonter les points de divergence restants.

"Il reste encore des difficultés à résoudre. Je ne prédis pas que les choses seront faciles. Ce n'est pas le cas", a déclaré le ministre irlandais.

L'un des objectifs principaux de la réforme de la PAC est de passer à un système de subventions fondé sur la taille des exploitations agricoles, qui succédera au système actuel reposant sur les niveaux de production historiques enregistrés dans nombre de régions d'Europe.

Parmi les questions restant à résoudre figure celle des quotas de production de sucre dans l'UE, tenus responsables des prix élevés et qui limitent les exportations européennes de sucre.

Autre point qui fâche, la question de savoir qui prend les décisions clés dans des domaines comme les interventions sur le marché. Le Parlement européen souhaite jouer un rôle accru, ce que les ministres de l'Agriculture ne voient pas d'un bon oeil.

Simon Coveney a déclaré qu'aucun Etat membre ne s'était opposé au mandat de négociation révisé dont il disposera mercredi aux discussions de Bruxelles. Il y a eu, en revanche, des abstentions - celles de l'Allemagne et la Grande-Bretagne -, ces pays s'opposant à un rôle accru du Parlement européen dans le processus de prise de décisions.

Nigel Hunt et Charlie Dumore; Eric Faye pour le service français