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Politique

Des élus PS demandent à Hollande de hiérarchiser son action

Une dizaine d'élus socialistes demandent à François Hollande de remettre "l'agenda économique et social" en tête de ses priorités.

Une dizaine d'élus socialistes demandent à François Hollande de remettre "l'agenda économique et social" en tête de ses priorités. - -

Après une défaite de la gauche lors d'élections législatives partielles dimanche, une dizaine de députés socialistes ont écrit à François Hollande pour lui demande de remettre « l'agenda économique et social » en tête de ses priorités.

Depuis dimanche et les élections législatives partielles, la gauche a un député de moins, et certains élus socialistes y voient la faute de François Hollande. Ce lundi, une dizaine d'entre eux demandent donc au président de la République de remettre « l'agenda économique et social » en tête de ses priorités.
Dans une lettre adressée au chef de l'Etat, ces députés et élus appellent de leurs vœux la mise en place d'une grande réforme fiscale « redistributive », conformément à une promesse de campagne. « Il est urgent de remettre l'agenda économique et social en tête des priorités de l'action gouvernementales », écrivent-ils dans ce courrier, publié sur le site du Parisien. « Le scepticisme croissant des couches populaires et moyennes, qui ont pourtant joué un rôle clé dans l'élection de François Hollande, nous invite à hiérarchiser notre action car elles attendent d'abord des réponses fortes sur le terrain du pouvoir d'achat et de l'emploi », ajoutent-ils.
Ils estiment que le résultat des élections législatives partielles de dimanche « confirment » les chutes de popularité de l'exécutif dans les récents sondages et témoignent d'une « forte démobilisation » de l'électorat de gauche, notamment populaire.
Malgré la guerre des chefs qui dure depuis quatre semaines à l'UMP, l'opposition de droite l'a emporté dimanche dans trois élections législatives partielles. Un résultat qualifié lundi de « grand chelem » par le président proclamé de l'UMP, Jean-François Copé.

La rédaction avec Reuters