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Abad accusé de viols: "l'établissement de la vérité, c'est à la justice de le faire", juge Grégoire

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Olivia Grégoire a renvoyé le cas de Damien Abad, accusé de viol, à la justice, tout en défendant l'action du gouvernement sur le sujet des violences faites aux femmes. La porte-parole a également prôné la "tolérance zéro, le respect et l'écoute totale de toutes les victimes présumées".

"Le gouvernement est aux côtés de celles qui, suite à une agression ou à du harcèlement, ont l'immense courage de parler". C'est ainsi qu'Olivier Grégoire, la nouvelle porte-parole du gouvernement, a réagi à l'issue du premier conseil des ministres, après des accusations de viol relayées par la presse de deux femmes à l'endroit de Damien Abad ce week-end.

"L''établissement de la vérité, c'est à la justice de le faire (...) Elle est la seule à pouvoir ou devoir trancher", a encore avancé la remplaçante de Gabriel Attal.

"Tolérance zéro, respect et écoute totale"

Olivia Grégoire a également expliqué qu'Élisabeth Borne s'était entretenue dimanche soir avec celui qui a été nommé ministre des Solidarités ce vendredi.

La porte-parole a encore profité de son tout premier point presse pour défendre l'action du gouvernement depuis le premier mandat d'Emmanuel Macron en 2017. Le président de la République avait fait de l'égalité hommes-femmes la "grande cause" du quinquennat.

Elle a ainsi prôné la "tolérance zéro, le respect et l'écoute totale de toutes les victimes présumées".

Un nouveau signalement

Ex-patron des députés LR à l'Assemblée et principale prise de guerre de la Macronie depuis la victoire du président sortant le 24 avril, Damien Abad est dans la tourmente depuis plusieurs jours.

Il doit faire face à des accusations de viols sur deux femmes en 2010 et en 2011, relayées dans un article publié samedi par Mediapart, qu'il nie "avec la plus grande force".

Deux plaintes ont déjà été classées mais la justice dit analyser un nouveau signalement.

Baptiste Farge