Crise : les centres de loisirs sont surchargés

A Levallois, dans les Hauts-de-Seine, près de 400 enfants supplémentaires se sont inscrits cet été pour 4800 places au total. - -
A Lille ou à Toulouse, par exemple, on compte 12 % d'inscrits de plus que l'an dernier. En région parisienne, certains sont proches de leur capacité maximale d'accueil. C'est le cas notamment à Levallois, dans les Hauts-de-Seine, où près de 400 enfants supplémentaires se sont inscrits cet été pour 4 800 places au total. Tous avancent la même explication : les parents partent de moins en moins longtemps en vacances, alors pour occuper leurs enfants le reste de l'été, la formule la plus simple et la moins chère reste le centre de loisirs.
« Moins de départ en vacances et un prix attractif »
Pour Véronique Bacle, conseillère municipale en charge du périscolaire, la hausse de la fréquentation des centres de loisirs a plusieurs raisons mais la principale reste bien évidement le contexte économique actuel. « Nous avons une augmentation de la fréquentation depuis 3 ou 4 ans. Il y a moins de départs en vacances, surtout dans les classes les plus populaires. Il y a l’attractivité. Ce n’est pas cher. Le premier tarif pour une journée complète, c’est 1,88 euros. Ce n’est pas cher et ça permet aux enfants d’avoir, malgré tout, des vacances avec des activités. Et tout cela, c’est indispensable pour les parents ».
« Des animateurs en plus »
La principale conséquence de la hausse des inscriptions : l’encadrement. En effet, plus il y a d’enfants, mieux il faut les surveiller. « Au niveau du taux d’encadrement, nous sommes tenus de le respecter. Dès qu’il y a plus d’enfants, nous avons des animateurs en réserve. Là, le nombre d’enfants prévu était de 64, mais il y en a 76. Nous avons donc deux animateurs supplémentaires ».