Copé proclamé président de l'UMP par la commission des recours

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20h : Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, affirme qu'il faut « de nouvelles élections » à l'UMP.
18h21 : « Rien n'est réglé », affirme Alain Juppé.
18h10 : Jean-François Copé appelle au « pardon » et affirme que l'UMP a besoin de François Fillon. « Je m'engage à composer dans les jours qui viennent un collège avec différentes personnalités de notre famille politique quel qu'ait été leur choix par le passé », qui « aura pour mission de nous accompagner dans le travail d'apaisement et de reconstruction qui s'impose. A nouveau, je vais proposer à François Fillon de participer à cette équipe (...) Nous avons besoin de lui », a-t-il ajouté.
18h00 : François Fillon dénonce un coup de force de Jean-François Copé et récuse à nouveau les résultats.
17h41 : « Nous avons besoin de François Fillon », lance Jean-François Copé qui appelle « à choisir le pardon plutôt que la division ».
17h23 : Jean-François Copé proclamé président de l'UMP par la commission des recours du parti.
La Commission des recours de l'UMP a proclamé lundi la victoire de Jean-François Copé face à François Fillon pour la présidence du parti, à l'issue du vote contesté des adhérents du parti, le 18 novembre dernier. La décision de la Commission, dont le camp Fillon rejette la légitimité, fait état d'une avance de 952 voix pour M. Copé (86 911 voix contre 85 959 pour Fillon), contre 98 lors de la proclamation des premiers résultats, le 19 novembre.
17h07 : Lancement d'une pétition pour que Nicolas Sarkozy devienne le président de l'UMP, assisté par Jean-François Copé et François Fillon, qui en deviendraient co-présidents. Une initiative de Roland Chassain, maire UMP des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).
15h49 : Me François Sureau, l’avocat de François Fillon, indique que si l’ancien Premier ministre prépare une procédure en justice, c’est pour demander l'annulation pure et simple de l'élection « entachée par des fraudes et des irrégularités massives ». La « commission des recours est totalement incompétente pour statuer puisque cinq de ses membres sur neuf, et son président, ont appelé à voter en faveur de M. Copé », selon Me Sureau. « La règle classique » dans un tel cas « est qu'on fait une nouvelle élection ».
15h30 : L'UMP va demander lundi soir en référé à la justice de retarder la saisie à titre conservatoire des données électorales du scrutin, réclamée par François Fillon, a annoncé l’un des avocats du parti, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi. L'UMP va demander que cette saisie n'intervienne qu'après la fin des travaux de la commission des recours car une telle saisie « paralyserait l'activité du parti », estime l'avocat. Cette demande doit être examinée lundi vers 17h.
14h01 : Au nom de l'équipe Fillon, le député UMP Jérôme Chartier tiendra une conférence de presse lundi à 17h30 à l'Assemblée nationale.
13h48 : François Fillon est arrivé lundi à la mi-journée dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avec lequel il devait déjeuner, rue de Miromesnil dans le 8e arrondissement de Paris.
12h55 : La commission de recours va proclamer le nom du vainqueur lundi après-midi, selon des proches de Copé.
12h28 : Le filloniste Dominique Dord annonce au Dauphiné Libéré qu'il démissionne de son poste de trésorier national de l'UMP, « ne pouvant plus supporter l'ambiance au sein de la direction du parti ». Le député-maire UMP d'Aix-les-Bains (Savoie) déclare qu'il se « refuse à cautionner la mascarade qui se joue actuellement ».
Dominique Dord dénonce par ailleurs « l'utilisation des moyens du parti pendant la campagne électorale en vue de l'élection à la présidence de l'UMP qui n'a profité qu'à un seul candidat, Jean-François Copé ». Pour l'élu savoyard, ce procédé « aurait été dénoncé pour n'importe quelle élection et aurait dû entraîner une annulation du résultat. Je suis moralement choqué et j'ai donc choisi de démissionner de mon poste de trésorier ».
12h08 : Sarkozy et Copé ont eu une « longue et chaleureuse conversation téléphonique », selon l'entourage de Jean-François Copé.
11h19 : Dominique Paillé compare Jean-François Copé au dictateur Bokassa, l'empereur autoproclamé de Centrafrique.
Le conseiller du président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, accuse : « Nous avons d'un côté un homme qui se comporte un peu comme le faisait Bokassa il y a quelques années. C'est-à-dire "je me proclame empereur et puis tout autour de moi, tout est monté pour confirmer ce sacre, ce sont mes amis qui vont entériner ma victoire". Et puis de l'autre côté, [il y a] un homme [François Fillon] qui, visiblement, sait qu'il a gagné, du moins le ressent-il comme cela et je crois qu'il n'a pas tort, et qui n'a d'autre issue, pour faire valoir cette victoire, que d'aller devant la justice », poursuit Dominique Paillé, qui fait porter à Jean-François Copé l'entière responsabilité de l'échec à l'UMP.
10h30 : François Fillon demande « la saisie » des données électorales du scrutin.
L'ancien Premier ministre souhaite la « saisie à titre conservatoire » des données électorales du 18 novembre à l'UMP, et des huissiers ont été mandatés à cette fin au siège du parti « pour assurer la bonne conservation et l'égal accès de ces documents ».
« On ne peut (...) considérer que les documents électoraux soient à l'abri de manipulations ou d'altérations » tant qu'ils restent au siège de l'UMP, écrit le camp Fillon pour justifier cette procédure.
10h17 : Jean-François Copé juge qu'« on ne doit pas instrumentaliser Nicolas Sarkozy » dans les querelles à l'UMP.
Selon le président autoproclamé du parti, qui affirme avoir des « contacts très fréquents » avec l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy « a dit qu'il n'a pas du tout envie d'être au milieu de la mêlée ».
9h26 : La commission des recours de l'UMP reprend ses travaux, annonce un proche de Jean-François Copé.
Depuis le siège de l'UMP à Paris,elle pourrait annoncer dès lundi le nom du vainqueur du scrutin du vote du 18 novembre pour la présidence de l'UMP.
9h19 : « Je constate, comme responsable politique, que l'UMP n'existe plus. L'UMP, c'est terminé », juge Marine Le Pen.
8h59 : Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur et soutien de François Fillon, a affirmé lundi qu'il n'était « pas exclu que Nicolas Sarkozy fasse un communiqué pour dire qu'il faut mettre un terme » à la guerre des chefs à l'UMP. « Je ne sais pas ce que fera Nicolas Sarkozy. Je doute qu'il plonge dans la mêlée, il a un autre statut que celui d'un organisateur de parti aujourd'hui », estime Claude Guéant.
L'ancien ministre de l'Intérieur appelle encore François Fillon à renoncer à saisir la justice : c'est selon lui « une extrémité à laquelle il ne faut pas se résoudre ».
8h45 : Sur RMC et BFMTV, Jean-François Copé rejette la proposition d'un nouveau vote, estimant que la proposition de NKM n'est « pas responsable ». « L'élection, elle a eu lieu. Ce qu'on attend du juge de l'élection, c'est qu'il proclame les résultats au vu de ce qu'il a observé. Quand il y a des fraudes observées sur une part infime de l'électorat, on ne va pas demander à tout le monde de revoter », tranche Jean-François Copé.
8h22 : Nathalie Kosciusko-Morizet lance une pétition pour demander à revoter à l'UMP. « Je lance une pétition jeveuxrevoter.fr pour revoter. La légitimité politique [de l'élection du 18 novembre] n'est pas acquise. Elle est trop douteuse, trop contestée », affirme l'ancienne ministre et ancienne porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy à la dernière élection présidentielle. « L'élection était ratée. Elle était très, très serrée et ne permet pas de trancher » entre Jean-François Copé, président proclamé, et François Fillon qui lui conteste cette victoire. « Il y a un problème d'éthique et de légitimité », ajoute NKM, en faisant allusion aux « fraudes » pendant le scrutin.
8h13 : Alain Juppé en appelle à Nicolas Sarkozy pour un cessez-le-feu à l'UMP : « C'est à lui de jouer (...). Il apparaît clairement qu'il est le seul aujourd'hui à avoir l'autorité suffisante pour proposer éventuellement une sortie que je n'aperçois pas pour ce qui me concerne », déclare le maire de Bordeaux
8h00 : Au lendemain de l'échec de sa médiation pour apaiser la guerre à l'UMP, Alain Juppé estime que recourir à la justice, comme l'a annoncé François Fillon, aggraverait la fracture à l'UMP : « J'ai tout fait pour l'éviter. Transférer cette querelle aux mains de la justice, tout à fait à l'extérieur du mouvement, c'est aggraver la cassure et augmenter les risques d'explosion », indique Alain Juppé.
7h21 : Nicolas Sarkozy déjeunera avec François Fillon lundi midi. Ce rendez-vous avait été pris « il y a plusieurs jours », selon un proche de l'ancien Premier ministre, donc avant l'échec d'Alain Juppé dans sa tentative de médiation pour faire cesser la guerre à l'UMP.
Nicolas Sarkozy est rentré tôt lundi matin de Shanghai, en Chine, où il donnait une conférence.
L'ancien chef de l'Etat pourrait tenter de dissuader François Fillon d'aller en justice contre le camp Copé.