Confinement: les mariages, baptêmes, obsèques sont considérés comme des "motifs impérieux"

Depuis vendredi, minuit, les habitants de 16 départements, dont l'Île-de-France et les Hauts-de-France, ne peuvent plus s'éloigner de plus de 10 km de leur domicile pour prendre l'air, et ne peuvent se déplacer au-delà que dans un nombre de situations restreintes, parmi lesquelles des consultations de santé, des motifs familiaux impérieux, un déménagement ou des motifs professionnels.
Interrogée ce lundi sur les contours de ces dérogations, la porte-parole du ministère de l'Intérieur Camille Chaize a précisé sur BFMTV que "les mariages (faisaient) partie des motifs dérogatoires, tout comme par exemple les baptêmes ou même les obsèques", sous réserve du respect des "règles sanitaires".
La question découlait du cas d'espèce d'une téléspectatrice, résidant à Paris (département concerné par les nouvelles restrictions), qui souhaitait savoir si elle pouvait se rendre malgré le confinement au mariage de sa sœur, prévu début avril, en Bretagne, région seulement soumise au couvre-feu à 19 heures.
Pas de réception dans les départements confinés
Reste que les cérémonies, si elles peuvent avoir lieu, se déroulent dans des conditions particulières. La mairie de Paris a ainsi mis à jour son site Internet ce vendredi après l'édiction des nouvelles restrictions:
Il est détaillé que "les enterrements sont autorisés avec un maximum de 30 personnes. Les cérémonies de mariage peuvent se tenir dans le respect des règles sanitaires. Les offices religieux sont permis. Les lieux de culte peuvent accueillir les fidèles avec une règle d'un siège sur trois et d'une rangée sur deux".
Pour les réceptions qui peuvent suivre en temps normal mariages et baptêmes toutefois, cela risque d'être compliqué: dans les 16 départements où un tour de vis a été donné, la règle générale est qu'il n'est pas possible de se réunir:
"C'est chacun chez soi, ou dehors" en petit comité et dans le respect des gestes barrières, a déclaré dimanche sur BFMTV le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.