Comment Ségolène Royal essaye de se placer à l'ONU

Selon quelques indiscrétions, la ministre de l'Ecologie préparerait un grand oral pour prendre la tête du Programme des Nations Unies pour le Développement.

La rumeur enfle depuis des semaines. Et elle vient encore de gagner en intensité. Ségolène Royal serait en pleine préparation d'un grand oral, pour le poste de responsable du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), comme l'explique Le Parisien ce dimanche. Conséquence: la ministre de l'Ecologie en aurait donc terminé avec la politique nationale.

Ainsi, selon plusieurs proches cités par le quotidien, l'ancienne candidate à la présidentielle 2007 n'aurait pas l'intention de se présenter aux législatives en juin ni à la moindre élection locale. Détail d'importance: Le Parisien raconte aussi que Ségolène Royal a rencontré, le 5 décembre dernier et dans le plus grand secret, le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ce dernier désignera au printemps prochain le successeur d'Helen Clark, pour une prise de fonctions à la rentrée 2017.

L'ONU, défavorable à la nomination de Ségolène Royal? 

"Ce n'est pas une retraite politique mais une autre façon d'être active. Sur ces sujets, elle est reconnue, elle a une autorité, elle est légitime", témoigne Guillaume Garot, un proche de la ministre, au Parisien.

Le Pnud est l'un des principaux organismes de l'ONU, et cherche à aider les pays en voie de développement grâce, notamment, à la gestion des ressources et au développement durable, et à la réduction des maladies. En décembre dernier, un diplomate français assurait au Figaro que l'ONU ne serait pas favorable à la nomination de la ministre de l'Ecologie: la France contribuerait assez peu au budget du Pnud.

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Alexandra Milhat