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Claude Bartolone futur Premier ministre?

Le président de l'Assemblée nationale, interrogé par le Figaro.fr, a affirmé qu'il faisait partie de la "short-list" des prétendants au poste de Premier ministre.

Le président de l'Assemblée nationale, interrogé par le Figaro.fr, a affirmé qu'il faisait partie de la "short-list" des prétendants au poste de Premier ministre. - -

CAFE POLITIQUE - Claude Bartolone pense être en bonne position pour remplacer Jean-Marc Ayrault, le lapsus de Manuel Valls sur l'affaire Dieudonné. Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique.

> Bartolone dans la "short-list" des "Premiers ministrables"?

Claude Bartolone remplacera-t-il Jean-Marc Ayrault? Le président de l'Assemblée nationale, interrogé par le Figaro.fr, a affirmé qu'il faisait partie de la "short-list" des prétendants au poste de Premier ministre. Questionné sur son "envie d'aller à Matignon", le député de Seine-Saint-Denis a répondu: "Je prends votre question comme un compliment. Si je fais partie de la 'short list', c'est que j'ai réussi comme président de l'Assemblée nationale à rendre cette maison plus transparente, plus active, plus présente, à concilier loyauté à ma famille politique et respect de l'opposition". Cependant, Claude Bartolone a assuré ne pas être en "campagne" pour être désigné Premier ministre, car "c'est le seul choix du président de la République".

> Le lapsus de Manuel Valls sur Dieudonné

Invité jeudi soir de l'émission Des paroles et des actes, Manuel Valls a effectué un drôle de lapsus. Interrogé sur son implication dans l'affaire Dieudonné, le ministre de l'Intérieur a affirmé que "si c'était à refaire, je ne le referais pas". Pourtant, Manuel Valls avait déclaré avant que sa langue ne fourche: "Le racisme et l'antisémitisme ce sont des délits qui doivent être condamnés par la loi. Depuis qu'il y a eu l'interdiction du Conseil d'Etat, ce personnage ne peut plus proférer dans ses spectacles les mêmes propos." Plus tard dans l'émission, le ministre de l'Intérieur a clarifié sa position: "Je peux vous dire que si c'était à refaire, je le referais, mille fois."

> "La Manif pour tous" prête à descendre à nouveau dans la rue

La Manif pour tous restera vigilante. C'est ce qu'a affirmé jeudi au micro de RTL Ludovine de La Rochère, sa présidente. "Si le gouvernement nous dit 'je recule' et reprend les mêmes projets en les passant un par un (...), nous réagirons", a-t-elle affirmé. La Manif pour tous lance donc un avertissement au gouvernement, quelques jours après que celui-ci a reporté le projet de loi sur la famille. "Il ne faut pas prendre les Français pour des imbéciles", a ajouté Ludovine de La Rochère, qui assure que ses militants irons manifester à nouveau "si nécessaire". Elle a aussi annoncé l'organisation d'un "grenelle de la famille" d'ici le mois de mars et les élections municipales.

> Cambadélis estime que le patronat "se dérobe"

Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé, vendredi, "très inquiétant" que le patronat "se dérobe" face au pacte de responsabilité lancé par François Hollande. Sur Itélé, l'élu de Paris a commenté: "c'est très inquiétant, c'est beaucoup plus inquiétant que tout le reste". L'élu regrette que Pierre Gattaz, président du Medef, "a dit: si vous faites des abaissements de charges, je vous trouve un million d'emplois". "Et aujourd'hui on sent que le patronat, après avoir fait sa mise, se dérobe", a insisté le secrétaire national du PS. "Il est nécessaire que le Medef puisse faire des propositions", a-t-il insisté, en soulignant que la France avait besoin "d'avancer". Le vote de la confiance au gouvernement sur ce pacte se déroulera "entre les municipales et les européennes", a-t-il dit.

Maxence Kagni