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CAFE POLITIQUE - Peillon, un "numéro 3" mal-aimé

Invité du débat "Sortir de l’école de la défiance" organisé par l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP) fin novembre, Vincent Peillon a jugé l’assistance trop peu fournie pour lui.

Invité du débat "Sortir de l’école de la défiance" organisé par l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP) fin novembre, Vincent Peillon a jugé l’assistance trop peu fournie pour lui. - -

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui, Vincent Peillon, Hollande et ses maîtres, Lancar et son maître.

Lancar entre à l'ENA grâce à Sarkozy

On n’est jamais mieux servi que par… ses modèles. Benjamin Lancar, patron, pour quelques temps encore, des Jeunes Pop', le centre de formation de l'UMP, va intégrer l’école de la haute fonction publique, l'ENA. C'est le site Le Lab d'Europe 1 qui cite les résultats du concours d’entrée dans l’école, publiés ce mardi.

Le jeune loup politique a dû plancher sur la TVA sociale lors des épreuves orales. Un sujet symbolique puisqu'il s'agissait de l'une des mesures phare de Nicolas Sarkozy.

Peillon pratique l'absentéisme

Le Figaro de ce mercredi révèle une anecdote savoureuse, et inquiétante à la fois, à propos du ministre de l’Education.

Invité du débat "Sortir de l’école de la défiance" organisé par l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP) fin novembre, Vincent Peillon a jugé l’assistance (50 au lieu de 400) trop peu fournie pour lui et préféré ne pas honorer son engagement.

Un bien mauvais message envoyé aux élèves récalcitrants et aux professeurs blasés mais, toutefois, justifié par cette réplique modeste : "Je suis quand même numéro trois du gouvernement !" Voilà qui est dit.

Les maîtres de François Hollande

On connaissait Fifty Shades of Grey (50 nuances de gris), le roman coquin de la rentrée littéraire en France. Libération nous offre ce matin "Quatre nuances de rose", ou le président de la république François Hollande sous toutes les coutures.

Le quotidien détaille l’influence des grands anciens – Mitterrand, Delors, Jospin et Chevènement – dans la ligne politique du socialiste de Corrèze. Plus intello que porno, à première vue en tout cas.

Bonus

Charlie Hebdo, ce mercredi, joue une nouvelle fois la carte DSK en Une : "Un repreneur pour Florange" écrit le journal. Dessous, une caricature de l'ancien directeur du FMI, une fois de plus photographié avec de jeunes hôtesses, s'interroge, sans nuance, : "Florange, elle est majeure ?"

Samuel Auffray