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Brice hortefeux s'en prend à la "gauche milliardaire"

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'en est pris samedi "au petit milieu politico-médiatique parisien" et à "la gauche milliardaire" très "éloignée de la réalité française" en défendant sa politique sécuritaire. /Photo prise le 9 aooût 2010/REUTER

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'en est pris samedi "au petit milieu politico-médiatique parisien" et à "la gauche milliardaire" très "éloignée de la réalité française" en défendant sa politique sécuritaire. /Photo prise le 9 aooût 2010/REUTER - -

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'en prend samedi "au petit milieu politico-médiatique parisien" et à "la gauche...

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'en prend samedi "au petit milieu politico-médiatique parisien" et à "la gauche milliardaire" très "éloignée de la réalité française" en défendant samedi sa politique sécuritaire.

"Vous êtes aveuglés par le sentiment dominant des soi-disant bien-pensants, qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir", dit-il dans une interview au Monde, daté du 22 août.

Le quotidien relève le "ton inhabituel, offensif, cinglant parfois" du ministre de l'Intérieur à l'égard de ses adversaires politiques.

Balayant les critiques exprimées jusqu'au sein de la majorité, Brice Hortefeux estime que "l'action engagée sous l'autorité du président de la République rassemble les Français".

Sur les rapatriements de Roms récemment engagés, le ministre se défend "de stigmatiser telle ou telle communauté", affirmant ne trouver "aucune solution alternative, aucune proposition crédible, aucune initiative réfléchie" chez ses détracteurs.

Selon lui, sur "la sécurité et l'immigration, comme sur la fiscalité ou les retraites, la gauche se tait, car elle n'a strictement rien à dire". "Son silence est un programme", dit-il.

Alors que la gauche, mais également le Front national, qualifient d'échec la lutte menée par Brice Hortefeux contre l'insécurité, le ministre rétorque que "notre pays est aujourd'hui un des plus sûrs de la planète."

Il estime ainsi que les forces de l'ordre ne "cèdent pas un pouce de terrain" dans les banlieues sensibles en dépit des récents incidents de Grenoble, où des policiers menacés de mort ont demandé à être mutés ou mis en congés.

Gérard Bon, édité par Henri-Pierre André