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Politique

Bonus écologique : quelles réductions sur les véhicules verts ?

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Les nouveaux bonus écologiques entrent en vigueur ce mercredi. Les clients pourraient économiser de 5000 à 7000 euros sur les véhicules électriques et de 2000 à 4000 euros pour les hybrides.

Roulez plus propre ! C'est le mot d'ordre du gouvernement pour relancer la filière automobile. Et dès aujourd'hui, de nouveaux bonus écologiques entrent en vigueur pour relancer les ventes de voitures.
Le nouveau barème encourage surtout les voitures électriques et hybrides :
> Pour les véhicules électriques, le bonus va passer pour les acheteurs de 5000 à 7000 euros, et de 2000 à 4000 euros pour les hybrides. Seule condition pour les constructeurs : ils seront obligés de maintenir leurs prix de vente.
> Pour les véhicules thermiques les moins polluants, les bonus seront aussi augmentés, de 100 à 150 euros selon les cas. Ces augmentations sont valables jusqu'à la fin de l'année 2012.

« Les constructeurs français vont pouvoir en profiter »

Toutes ces dispositions devraient coûter 490 millions d'euros à l'Etat l'an prochain et concernent une vingtaine de modèles de véhicules. L'idée est d'entièrement compenser ce coût par un doublement du malus sur les voitures les plus polluantes (plus de 180 g/km de CO2). Les montants seront connus lors du vote de la loi de finances 2013 à l'automne.
La mesure devrait profiter aux constructeurs français. « Cela va pouvoir aider PSA qui propose des hybrides diesel dans sa gamme. Renault également sur les véhicules électriques, estime Jean-Luc Moreau, expert automobile sur RMC. Ça va donner un coup de pouce à la Zoé qui va être proposé à un prix inférieur à une Clio 4 essence. Donc le verrou de dire c’est trop cher n’existe plus. Au-delà du bonus il y a un détail qui va bien aider les constructeurs français c’est que désormais les entreprises et les administrations de l’état pourront profiter de ces bonus, or 90% du marché aujourd’hui est dans les entreprises et les administrations. Il y a un potentiel qui va permettre de multiplier par 2,3 ou 4 les ventes, donc les constructeurs français vont pouvoir en profiter ».
Et la marge de progression est large : pour l'instant, les voitures électriques et hybrides ne représentent pas plus d'1% du marché français.

La Rédaction, avec Jean-Jacques Héry