Après les européennes, la confiance des Français envers Macron repart à la hausse

Emmanuel Macron - AFP
Presque deux semaines après les élections européennes, la cote de confiance d'Emmanuel Macron connaît une embellie. Plusieurs sondages indiquent un regain de confiance envers le président, tout comme pour le couple exécutif.
Plus 2 à 5 points selon les sondages
Un premier sondage publié lundi par Harris Interactive pour LCI montre une remontée de 2 points dans les sondages pour Emmanuel Macron. Le président a ainsi 40% d'opinions favorables et retrouve son niveau de juin 2018, avant la crise sociale qui l'a vu plonger à 31% en janvier. Il gagne notamment 19 points auprès des sympathisants du Parti socialiste.
Jeudi, un second institut, le baromètre Elabe pour Les Echos et Radio Classique indique que la cote de popularité du locataire de l'Élysée retrouve des couleurs. Elle augmente de 5 points pour atteindre les 32%. Une remontée confirmée par le baromètre du Figaro Magazine dévoilé jeudi, selon lequel Emmanuel Macron gagne 4 points de confiance en juin 2019 pour atteindre 29%.
Hausse chez les électeurs de droite
Notre éditorialiste politique Christophe Barbier estime qu'Emmanuel Macron bénéficie de la crise actuelle que connaît Les Républicains après la déroute du parti aux européennes:
"Emmanuel Macron a gagné un petit tiers de l'électorat de François FIllion du premier tour de la présidentielle. (...) Voilà pourquoi Emmanuel Macron pour l'instant est le grand gagnant."
Progression du couple executif
Cette tendance s'illustre aussi dans la hausse de popularité que connaît Edouard Philippe dans les différents sondages. Le Premier ministre enregistre un regain de confiance encore plus marqué, à 41%, d'après Harris Interactive.
Tout comme le sondage d'Elabe qui lui accorde une hausse de 3 points (30%) et celui du baromètre du Figaro Magazine, qui lui donne 28% d'opinion favorable (+2 points). Des indicateurs en hausse qui éloignent les chef de l'État et du gouvernement de ce début d'année 2019, où les sondages étaient plombés par la crise des gilets jaunes.