Après Désir aux Affaires européennes, "Cahuzac au comité d'éthique"?

Jérôme Cahuzac, l'ancien ministre du Budget - -
> Le message de Trierweiler à Hollande sur Twitter
Un tweet et ça repart pour l'ancienne première dame? Discrète depuis sa médiatique rupture avec François Hollande, Valérie Trierweiler retrouve le devant de la scène sur Twitter. Justement là où elle avait provoqué le premier couac du quinquennat en soutenant ouvertement l'adversaire de Ségolène Royal lors des législatives de 2012, Olivier Falorni.
Mercredi soir, alors que François Hollande est au Mexique en visite officielle, Valérie Trierweiler a demandé à la France d'agir pour venir en aide à une mère française qui n'a pas vu ses trois enfants, gardés au Mexique, depuis plus de deux ans. "Il faut agir", demande-t-elle après avoir diffusé à ses abonnés les tweets adressés par la mère à François Hollande.
Je soutiens @MaudeVersini qui n'a pas vu ses 3 enfants depuis 847 jours, retenus par leur père au Mexique.Aidons la. @francediplo doit agir.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) April 9, 2014
> Le PS raille aussi Désir
Le sénateur PS de la Nièvre Gaëtan Gorce n'est pas franchement convaincu par les récentes décisions de l'éxécutif. Notamment la décision de nommer Harlem Désir au gouvernement et de positionner à sa place Jean-Christiophe Cambadélis dans le rôle de premier secrétaire.
"Poissons d'avril: 1 naufrageur du PS au gvt, un recalé du Congrès à la tête du parti ..et bientôt Cahuzac au Comite national d'éthique ?", écrit-il.
Poissons d'avril: 1 naufrageur du PS au gvt, un recalé du Congrès à la tête du parti ..et bientôt Cahuzac au Comite national d'éthique ?
— Gaëtan Gorce (@GGorce) April 10, 2014
Moqué par l'UMP, et donc par une partie du PS, pour son médiocre bilan à la tête du PS, Harlem Désir vit un début de poste déjà très délicat.
> Gaudin, Valls et les oursins
Jean-Claude Gaudin ne goûte que très modéremment la réforme territoriale présentée par Manuel Valls lors de son discours de politique générale, mardi, et présentée aux sénateurs mercredi. Le maire de Marseille a rappelé qu'il n'y a "plus de majorité véritable à gauche", dans un entretien à La Provence. En effet, pour faire une réforme constitutionnnelle, elle doit être "approuvée aux trois cinquièmes" des votes des députés et des sénateurs.
"Les départements gardent leur utilité pour assurer la cohésion sociale, la solidarité territoriale et je ne suis donc pas favorable à leur suppression pure et simple", a-t-il estimé. Et Jean-Claude Gaudin de conclure: Manuel Valls et la majorité peuvent "se brosser avec un oursin" pour faire passer cette réforme.