Accusé d'abus sur ses indemnités, Delanoë parle de "mensonge"

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a qualifié de mensongère une information publiée lundi par La Tribune selon laquelle ses indemnités de maire ont augmenté de 51% depuis son élection en 2001. /Photo d'archives/ REUTERS/Stephane Mahe (FRANCE - -
PARIS (Reuters) - Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a qualifié de mensongère une information publiée lundi par La Tribune selon laquelle ses indemnités de maire ont augmenté de 51% depuis son élection en 2001.
Le maire vient de décider de baisser les rémunérations des cadres les mieux payés de la capitale, après un rapport critique de la Cour des comptes.
Selon La Tribune, le total des indemnités que Bertrand Delanoë touche comme maire de Paris, président du département et pour ses frais de représentation est passé de 7.123 euros bruts en 2001 à 10.782 euros bruts, ce qu'il cumule avec des retraites de député et de sénateur d'un montant de 2.700 euros.
Dans un communiqué, le maire parle de "mensonge regrettable" et dit que ses indemnités ont d'abord, en 2002, été augmentées en application d'une loi sur la démocratie de proximité, puis en suivant l'évolution normale de la fonction publique, pour atteindre 8.142 euros bruts (6.814 euros nets) actuellement.
L'indemnité pour frais de représentation, créée en 2002 a été de son côté réduite de 20% en 2009 pour passer à 1.933 euros par mois, précise-t-il. Bertrand Delanoë estime qu'on ne peut assimiler cette enveloppe à un salaire.
"J'ajoute que contrairement à mes prédécesseurs, j'ai renoncé à tout avantage en nature et notamment à faire usage des appartements de fonction (...) transformés, à mon initiative, en une crèche et une halte-garderie", dit encore Bertrand Delanoë.
Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser