Violences en Corse, entre grand banditisme et nationalisme
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L’année dernière, un journal italien disait que la Corse était l’île la plus criminogène en Méditerranée devant la Sicile.
Avec 22 homicides l’an passé pour 300.000 habitants, elle détient en effet le record en Europe. Pourtant, le nombre d’attentats nationalistes a baissé. Certains élus désignent, eux, la spéculation immobilière. Et le grand banditisme, attiré par cette nouvelle source de profit. Précarité, échec scolaire ou drogue pourraient également, selon des élus, expliquer cette violence. Il est également reproché à l’Etat d’avoir mis tous les moyens sur la lutte contre les groupes nationalistes, laissant proliférer la criminalité organisée.