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Violences du Trocadéro: les commerçants demandent un million d'euros

Le cafe Kleber, place du Trocadéro, après les violences du 13 mai.

Le cafe Kleber, place du Trocadéro, après les violences du 13 mai. - -

Les propriétaires et gérants des commerces autour de la place du Trocadéro déplorent un préjudice "d'un million d'euros" après les violences du 13 mai, en marge du sacre du PSG, et demandent à l'État un dédommagement rapide.

13 mai dernier, en marge du sacre du PSG en Ligue 1, des violences éclatent sur la place du Trocadéro. Coût du préjudice ? "Un million d'euros" selon les propriétaires et gérants des commerces autour de la place, qui ont interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité d'un dédommagement rapide.

"Il y en a pour un million d'euros de dégâts pour l'ensemble des commerçants", a précisé le propriétaire du Café Kléber, Jean-Pierre Reveyrolle, lors d'une conférence de presse réunissant une dizaine de professionnels, en présence de représentants de la mairie du XVIe arrondissement.

Lui-même déplore "80.000 euros de préjudice après l'attaque des casseurs", ce qui l'a poussé à créer l'Association des commerçants du Trocadéro (ACT), regroupant 50 commerçants et autres professionnels du tourisme dans le secteur. Il s'agit de "défendre les intérêts des personnes sinistrées et surtout (de) faire en sorte que ça ne se reproduise plus", a-t-il expliqué.

L'État prendrait en charge ce que les assureurs ne couvrent pas

Pour l'instant, les démarches auprès des assureurs n'ont pas abouti. Les commerces attendent le passage des experts, sauf pour l'un d'entre eux, dont les travaux ont été financés par son assureur.

Ils demandent que les dommages non couverts par les assurances soient pris en charge par l'État.

"On les accompagne, la chambre de commerce et d'industrie a été sollicitée, elle est venue pour aider à remplir certaines démarches et le maire va présenter un voeu au conseil de Paris pour qu'ils obtiennent le dédommagement total de leur préjudice", a assuré Dominique Rousseau, adjointe au maire du XVIe arrondissement chargée du commerce.

Près d'un mois après la fête gâchée du PSG, les commerçants restent marqués par ces violences qui avaient également fait 30 blessés, dont trois membres des forces de l'ordre.


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V. G. avec AFP