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Police-Justice

Violences à Barbès: un manifestant écope de trois ans de prison ferme

Violences dans le quartier de Barbès en marge d'une manifestation pro-Palestine, le 19 juillet dernier à Paris.

Violences dans le quartier de Barbès en marge d'une manifestation pro-Palestine, le 19 juillet dernier à Paris. - -

C'est la plus lourde peine prononcée pour des violences en marge de la manifestation pro-Palestine interdite le 19 juillet à Paris.

Le parquet de Paris réclamait la fermeté: fin juillet, il avait fait appel de toutes les peines "avec sursis" prononcées pour des violences en marge de la manifestations pro-palestinienne interdite du 19 juillet à Barbès. Mardi soir, près de trois semaines après les incidents, un Algérien de 32 ans a écopé de la plus lourde peine prononcée dans ce dossier: 3 ans de prison ferme.

Ce trentenaire a été reconnu comme l'un des auteurs de dégradations commises sur une camionnette de la RATP ce jour-là. Selon Le Parisien, qui cite une source policière, il a pu être identifié grâce à l'exploitation des images de vidéosurveillance et de photographies prises au cours de ces émeutes. Repéré à Barbès par un policier de la BAC, il a été arrêté lundi et jugé mardi sous le régime de la comparution immédiate.

Une dizaine de personnes condamnées

L'homme, "connu des services de police" selon le quotidien d'Île-de-France, était accusé d'avoir tapé sur la camionnette à coups de barre de fer avant mettre le feu. Selon Le Parisien, les dégâts matériels étaient estimés à près de 26.000 euros.

En tout, une centaine de personnes ont été interpellées en marge de la manifestation de Barbès et de deux autres, place de la République les 19 et 26 juillet. Parmi elles, une dizaine ont été condamnées par la justice pour des violences. Un casseur a notamment écopé de trois mois de prison ferme pour avoir jeté des projectiles sur les forces de l'ordre.

M. T.