Violation secret de la défense: non lieu pour un journaliste

Le journaliste Guillaume Dasquié, spécialiste du renseignement, a bénéficié le 6 janvier d'un non-lieu dans une enquête pour violation du secret de la défense dans laquelle il avait été placé en garde à vue pendant 40 heures en 2007, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
Le Monde, dans lequel était paru l'article en cause de Guillaume Dasquié en avril 2007, a également bénéficié d'un non-lieu, tout comme Jean-Charles Brisard, consultant sur les questions de renseignement.
Dans cette affaire, Guillaume Dasquié avait été placé 40 heures en garde à vue par les enquêteurs qui souhaitaient connaître l'identité de sa source au sein de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Cette mesure avait suscité un vif émoi parmi les journalistes.
Il avait été mis en examen pour "détention et diffusion au public de renseignements, de documents ou de fichiers ayant le caractère d'un secret de la défense nationale".
En cause, un article du 17 avril 2007 du Monde intitulé "11 Septembre 2001, les Français en savaient long" qui s'appuyait sur des fac-similés de notes "confidentiel-défense" (plus bas niveau du secret de la défense) de la DGSE.