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Police-Justice

Vendée: un mur de parpaings érigé à l'entrée du domicile d'une députée LaREM

Le mur a été construit dans la nuit de samedi à dimanche à l'entrée de sa résidence.

Le mur a été construit dans la nuit de samedi à dimanche à l'entrée de sa résidence. - Capture Facebook @Patricia Gallerneau

Ce dimanche matin, la députée a découvert un mur constitué d'une cinquantaine de parpaings bloquant l'entrée extérieur de sa résidence. Patricia Gallerneau a indiqué vouloir déposer plainte.

Mauvaise surprise au réveil pour la députée LaREM-Modem de la deuxième circonscription de Vendée. Dans la nuit de samedi à dimanche, un mur de parpaings a été érigé à la sortie du garage de Patricia Gallerneau, bloquant l’accès à sa résidence, rapporte Ouest-France.

"Mon domicile est muré par des imbéciles!" a réagi l’élue sur un post Facebook dans lequel elle a partagé les images du mur de fortune.

Les auteurs de ces faits ont utilisé une cinquantaine de parpaings qu’ils ont superposés sans pour autant les fixer avec du ciment. Dans la matinée, les gendarmes de la brigade territoriale de Talmont-Saint-Hilaire se sont rendus sur place pour constater le désagrément et détruire la construction.

Selon le quotidien, la députée compte déposer plainte auprès de la gendarmerie. Et ce n’est pas la première fois que Patricia Gallerneau s’en remet à la justice. Début décembre, elle avait déposé une plainte, classée sans suite, après qu’une vitre de son bureau a été brisée.

"Faire le ménage dans leurs rangs"

Sur son compte Facebook, l’élue agacée accuse les gilets jaunes de s’en être pris à sa propriété privée. "A quoi servent le dialogue, la communication, mes réceptions jamais refusées de gilets jaunes, s'ils viennent en douce de nuit, murer le domicile d’une famille", a-t-elle déploré.

L’élue assure comprendre leurs revendications, et les soutenir, "mais je les supplie de faire le ménage dans leurs rangs et d'éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s'y cachent et qui les décrédibilisent fortement!"

L’enquête déterminera l’origine du méfait. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, les parpaings ont plusieurs fois été utilisés en signe de contestation. Fin novembre, les entrées de trois centres d'impôts avaient été murées, dans l’Ain et en Charente. Même constat à Narbonne le 22 novembre dernier. Des gilets jaunes avaient muré l'entrée du centre des impôts après avoir été délogés de leur barrage.

Ambre Lepoivre