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Police-Justice

Une nécropole en hommage à la Résistance taguée une deuxième fois en moins d'un an dans le Loiret

Un officier de police (photo d'illustration).

Un officier de police (photo d'illustration). - JULIEN DE ROSA / AFP

Une inscription "Je sais, depuis Gaza que Dieu n'existe pas, mais le diable si" a été découverte sur la nécropole en hommage à la Résistance située à La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret, le deuxième acte de vandalisme de ce type en moins d'un an.

Une inscription "Je sais, depuis Gaza que Dieu n'existe pas, mais le diable si" a été découverte sur la nécropole en hommage à la Résistance située à La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret, deuxième acte de vandalisme de ce type en moins d'un an, selon une information obtenue auprès de la mairie.

"Nous appelons ainsi, et très fermement, au respect de nos monuments, à la condamnation des auteurs de ces honteuses souillures et à agir par tous moyens légaux pour que l'ensemble des populations puissent enfin vivre en paix et en harmonie", ont affirmé dans une tribune commune des élus locaux ou encore des associations d'anciens combattants.

L'inscription, en rouge, a été réalisée sur le monument principal de la nécropole nationale de Bellefontaine.

Plaintes déposées, une enquête en cours

"Chaque conflit, chaque tragédie, a son histoire, son contexte, ses victimes", est-il aussi écrit dans la tribune, confirmant une information du quotidien régional La République du Centre.

Ils estiment que "tout comme les peuples actuellement sous les bombes, nos combattants, nos résistants fusillés et déportés, dont la mémoire a été souillée sur la pierre, ont eux aussi connu la guerre, et beaucoup y ont perdu la vie".

Des plaintes ont été déposées et une enquête est en cours, a indiqué la maire de la commune Katia Bailly, précisant que les faits s'étaient produits le 22 juin dernier.

"Nous sommes profondément choqués, mais surtout attristés d'être à nouveau confrontés à ce type de vandalisme", a-t-elle fustigé, évoquant "un acte inconsidéré" sur un lieu "de recueillement" et de "mémoire".

En septembre dernier, des tags "Je suis Gaza" avaient été découverts par un habitant et une plainte avait déjà été déposée. Katia Bailly avait alors décrit un "un acte innommable et hors-sol, la nécropole n'a rien à voir avec le conflit israélo-palestinien et ne doit pas en avoir".

Le lieu, édifié en 1946, regroupe 75 tombes de résistants tués par les nazis en Sologne et n'avait, avant l'année dernière, jamais connu le moindre acte de vandalisme.

L.R. avec AFP