Une membre de la famille royale du Qatar détroussée à l’hôpital américain de Paris

En retournant dans sa chambre après avoir passé un scanner, la victime a constaté que son sac, son téléphone ainsi que son ordinateur avaient disparu.

La victime avait choisi ce prestigieux établissement de santé pensant, à tort, qu’il était suffisamment sécurisé. Une femme, membre de la famille royale du Qatar a déposé plainte après avoir constaté le vol de ses affaires dans sa chambre privée de l’hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine.

Les faits, qui se sont déroulés le 13 juin dernier, viennent seulement d’être révélés pas nos confrères du Point. Ce jour-là, la patiente doit subir un scanner et quitte sa chambre privée vers 15h. A son retour, elle constate que son sac à main, son téléphone, son passeport, de l’argent liquide, ses cartes de crédit et les clés de son appartement ont disparu. Son ordinateur portable a lui aussi été dérobé. Le montant du préjudice s’élève à 51.000 euros.

La voleuse se prend en photo avec le portable dérobé

La victime dépose une plainte après avoir suivi les conseils du chef de la sécurité de l’établissement. Elle apprend rapidement que l’auteur du vol est une femme et qu’elle a été filmée par les caméras de surveillance de l’hôpital.

"On la distingue parfaitement avec mon sac qu'elle porte à l'épaule. Pour moi, cela signifie tout simplement que le vol a été entièrement manigancé par quelqu'un en interne à l'hôpital américain de Paris et qu'il existe un défaut de sécurité et de protection au sein de cet établissement", dénonce la victime, contactée par Le Point.

La Qatarie se plaint également du "traitement très particulier" que lui a selon elle réservé l’hôpital. En réponse à sa demande d’indemnisation amiable, la victime n’a reçu qu’une lettre d’avocat. Une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre de l’hôpital pour obtenir une réparation du préjudice matériel et moral.

En parallèle, une enquête est en cours pour résoudre cette affaire. Les investigations devraient être facilitées par l'insouciance de l'auteure présumée des faits. Cette dernière, qui ignorait sans doute que le smartphone dérobé était relié à un service de sauvegarde à distance, s'est prise en photo et filmée avec. La victime a ainsi pu récupérer sans mal des clichés de sa voleuse sur son Cloud.

Hervine Mahaud