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Police-Justice

Un homme mis en examen pour "tentative de meurtre en bande organisée" à Clermont-Ferrand

Un badge de Police Judiciaire à Rouen, dans le nord-ouest de la France, le 13 juin 2024.

Un badge de Police Judiciaire à Rouen, dans le nord-ouest de la France, le 13 juin 2024. - LOU BENOIST

Un jeune homme né en 2003 a été mis en examen et placé en détention provisoire à la mi-août pour "tentative de meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs criminels" à Clermont-Ferrand.

Un jeune homme a été mis en examen pour "tentative de meurtre en bande organisée" après avoir été lui-même blessé par balles à Clermont-Ferrand mi-août, des faits "croisés" liés au trafic de drogue, a annoncé ce mardi 19 août le parquet.

Le 13 août dernier, le corps d'un homme né en 1997, "qui a de lourds antécédents judiciaires, notamment pour trafic de stupéfiants", a été découvert calciné dans une voiture, et un homme né en 2003, également avec de lourds antécédents, a été blessé par balles, à la jambe, a précisé le vice-procureur de Clermont-Ferrand, Laurent Béard, lors d'une conférence de presse.

"Ces deux faits sont liés", a-t-il assuré, soulignant que les deux hommes étaient originaires de la région d'Avignon.

L'homme blessé à la jambe est "auteur et pas seulement victime dans ce dossier". Outre sa mise en examen pour "tentative de meurtre en bande organisée", il est également poursuivi pour "association de malfaiteurs criminels". Il a été placé en détention provisoire. Le vice-procureur n'a pas précisé quels faits étaient spécifiquement reprochés au mis en cause.

"Des faits croisés"

"On est sur des faits croisés où plusieurs personnes vont être auteurs et victimes" et "l'incendie du véhicule, manifestement, a pour volonté de gêner les investigations quant au corps qui est retrouvé à l'intérieur", a ajouté le vice-procureur.

Par ailleurs, deux hommes ont été blessés, dont l'un plus grièvement, dimanche soir, par arme blanche par deux hommes cagoulés dans un quartier prioritaire du nord de la ville.

"Pour l'instant, factuellement dans les dossiers, on n'a aucun élément qui permet de considérer que ces faits s'imbriquent dans une logique globale de guerre de territoire au niveau national", a estimé Laurent Béard.

Le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin a estimé que "les événements en série qui se sont déroulés à Clermont-Ferrand et ses alentours" avaient "légitimement provoqué un sentiment de sidération au sein de la population et interpellé les autorités politiques locales", lors de cette même conférence de presse.

"Le narcotrafic et le narcobanditisme (sont) la cause racine de l'hyperviolence que nous déplorons ces derniers mois et ces dernières semaines", a-t-il dit.

JMA avec AFP