Un homme de 21 ans tué à l'arme blanche à Rennes, sur fond de trafic de stupéfiants

Un homme de 21 ans, mis en cause dans des affaires liées au trafic de drogue a été tué ce vendredi matin à Rennes.

Un homme âgé de 21 ans a été tué tôt ce vendredi 15 août au matin à Rennes, près d'un point de vente de stupéfiants, victime de plusieurs plaies par arme blanche, a annoncé le parquet.

Vendredi vers 5h, les policiers du commissariat de Rennes étaient appelés à intervenir dans le quartier de Maurepas pour un homme inanimé et ensanglanté découvert par des passants, indique dans un communiqué le procureur de la République adjoint, Jean-Marie Blin.

Les secours n'ont pu ranimer l'homme qui présentait des plaies par arme blanche notamment aux jambes et à la poitrine, selon Jean-Marie Blin.

"Tue-le, tue-le"

La victime, demeurant dans l'agglomération rennaise, avait déjà été mise en cause dans des affaires liées au trafic de drogue.

"Les constatations sur la scène de crime permettent de supposer que les faits sont en lien avec l'activité d'un point de revente de stupéfiants proche du lieu de découverte du corps", souligne le procureur adjoint.

Quelques instants avant leur intervention, les services de police avaient reçu un appel signalant qu'un homme était poursuivi par une dizaine d'autres personnes. Un voisin aurait entendu quelqu'un crier "tue-le, tue-le", précise-t-il. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex police judiciaire) a été saisie de l'enquête.

Durant l'été 2024, plusieurs épisodes de violence avec des tirs d'armes à feu avaient secoué le quartier de Maurepas, sur fond de guerre de territoire pour le contrôle d'un point de deal.

C'est aussi en lien avec le trafic de drogue dans ce quartier de Maurepas qu'un enfant de cinq ans avait été grièvement blessé à la tête par balles le 26 octobre 2024, alors qu'il se trouvait à bord de la voiture de son père, pris en chasse par des poursuivants. Trois personnes ont été mises en examen mercredi dans le cadre de ce règlement de comptes.

M. H. avec AFP