Un couple de policiers agressé en Seine-et-Marne

Les deux agresseurs ont pris la fuite après avoir roué de coups les policiers. Les victimes souffrent de traumatisme crânien, côtes fêlées et hématomes.

De retour de vacances, le couple de policiers sortait de chez la nourrice de leur fille ce mercredi à Orthis en Seine-et-Marne lorsqu'ils se sont fait agresser par deux individus, selon des informations recueillies par BFMTV. 

Alors qu'ils installent l'enfant dans le véhicule aux alentours de 21 heures, une voiture avec deux occupants à son bord s'arrête à leur hauteur et invectivent la brigadière. Son mari rétorque alors, faisant sortir les deux hommes de leur véhicule. Ils les rouent alors de coups sous les yeux de leur petite fille de trois ans et ne cessent que lorsqu'un voisin les sépare. Les agresseurs prennent ensuite la fuite et le couple est hospitalisé.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait de représailles. Un des individus connaissait la policière car la policière était intervenue sur un trafic de stupéfiants le mois dernier. Elle avait alors abattu l'un des pitbulls que l'un deux avait lâché sur elle, avant de la menacer.

Le policier souffre d'un traumatisme crânien et de côtes fêlées. Son épouse est blessée à la main et présente un hématome à l'oeil. Tout deux ont été transportés à l'hôpital de Meaux. La police judiciaire de Meaux a été saisie. 

"Pas de mots assez durs", réagit Emmanuel Macron

Le président de la République a condamné l'agression dans la soirée, déclarant sur Twitter n'avoir "pas de mots assez durs pour l'ignominie et la lâcheté des deux voyous". "Ils seront retrouvés et punis", a assuré Emmanuel Macron, qui a exprimé "tout son soutien" aux policiers et à leur famille". 

"Un acte prémédité et barbare" pour un syndicat

"Je suis profondément choqué de ce qui s'est passé. J'étais avec le fonctionnaire de police au téléphone. Il a été littéralement roué de coups", a réagi sur notre antenne Grégory Goupil, du syndicat Alliance Police 93.

"Ce sont juste des actes barbares, pour moi aujourd'hui prémédités, puisque la collègue l'avait dénoncé auprès de son service et auprès des services judiciaires. Elle avait été menacée par des individus, repérée dans un secteur qu'elle fréquente régulièrement", a-t-il poursuivi. "Voilà, ils sont passés à l'acte sur des policiers: un acte prémédité et barbare", a-t-il conclu. 

L.A., avec Mélanie Vecchio