"Un clown": la présidente de Metoomédia en colère après les accusations de Stéphane Plaza contre la justice

"Scandale judiciaire", "dossier truqué"... Ce jeudi 5 juin, Stéphane Plaza, condamné à un an de prison avec sursis pour violences conjugales en février dernier, a annoncé assigner l'État pour "faute lourde", lors d'une conférence de presse organisée à son initiative.
Une prise de parole vivement critiquée par Emmanuelle Dancourt, la présidente de #MeTooMedia sur BFMTV. "On a affaire à un clown qui essaye de noyer tout le monde", a-t-elle affirmé. Selon Emmanuelle Dancourt, l'ancien animateur préféré des Français et ses deux nouveaux avocats "essaient de confondre, de mélanger les procédures".
L'ancien animateur-star de M6 a déposé plainte en juin 2023 pour harcèlement et cyberharcèlement, pour une campagne de messages qui, selon l'un de ses avocats Me Julien Roelens, faisaient référence à ses infidélités. Trois mois plus tard, Mediapart avait révélé des accusations de violences portées contre Stéphane Plaza par trois anciennes compagnes.
Deux de ses anciennes compagnes avaient ensuite déposé plainte pour des violences physiques et psychologiques - ce sont ces plaintes qui se sont soldées en février 2025 par une condamnation à un an de prison avec sursis pour violences conjugales contre l'une d'entre elles. L'animateur, qui a annoncé faire appel, avait en revanche été relaxé des accusations de violences psychologiques sur la seconde plaignante.
Il dénonce "un coup de communication"
Ce jeudi, les conseils de Stéphane Plaza dénoncent des irrégularités dans la prise en charge de la plainte pour cyberharcèlement qui, selon eux, auraient mené à un procès pour violences biaisé.
Stéphane Plaza, lui, a dénoncé un "dossier truqué" en conférence de presse. Selon L'ancien animateur-star de M6, qui a annoncé faire appel, "le parquet de Paris a voulu (le) faire condamner en truquant le procès". À ses côtés, Me Julien Roelens, l'un de ses avocats a accusé le paquet de Paris d'avoir "produit un faux en écriture publique, ce qui est puni de 15 ans de réclusion".
"Le parquet de Paris a voulu me faire condamner en truquant le procès" a affirmé Stéphane Plaza. "C’est un scandale judiciaire." "Le parquet de Paris a voulu s’offrir un coup de communication en détruisant ma vie", a-t-il encore accusé, clamant de nouveau son innocence.
Sollicité par BFMTV, le parquet de Paris dit "au regard "de la gravité des accusations portées" ne pouvoir en l'état apporter une réponse sans avoir pris connaissance du "contenu exact de cette assignation - laquelle n'est d'ailleurs pas encore signifiée au parquet de Paris".