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Police-Justice

Un ancien policier condamné pour avoir violé son ex-compagne

Une plaque devant l'entrée d'un tribunal de grande instance. (Illustration)

Une plaque devant l'entrée d'un tribunal de grande instance. (Illustration) - Gérard Julien - AFP

L'homme avait violé son ex-compagne sous la menace de son arme de service. Il a été condamné à sept ans de prison mercredi par les assises de Seine-et-Marne.

Jusqu'à la fin du procès, il aura nié avoir violé son ex-compagne, âgé de 32 ans au moment des faits, un soir d'octobre 2012. Pourtant, mercredi soir, l'ancien policier de Provins, âgé de 42 ans, a été reconnu coupable et condamné à sept ans de prison par la cour d'assises de Seine-et-Marne, soit deux ans de plus que ce qui avait été requis par l'avocat général.

Le manteau déchiré de la jeune femme après les faits, le certificat médical faisant état de deux blessures au coude et à la hanche, son état de choc lorsque les policiers l'ont vue le soir du drame, et enfin son ADN présent sur l'arme automatique du policier ont joué en la défaveur du policier.

Lui plaidait le "rapport consenti"

Suspendu de ses fonctions de sous-brigadier dès que l'affaire a éclaté, lui a toujours affirmé de son côté que ce rapport sexuel à son domicile, à Nangis, en Seine-et-Marne, était "consenti", alors que la jeune femme, aide-soignante de profession, s'était séparée de lui une dizaine de jours plus tôt.

Selon les éléments révélés par l'enquête, l'homme avait rattrapé par la manche son ex-petite amie alors qu'elle sortait de chez lui, l'avait traînée au sol avec l'arme de service pointée sur elle, avant de la déshabiller et de la violer. Il l'avait ensuite forcée à dîner avec lui, et même à danser. 

"Il est particulièrement difficile de caractériser un viol dans la sphère intime, car c'est souvent la parole de l'un contre celle de l'autre. Mais dans cette histoire, nous avons des éléments matériels", a ainsi souligné l'avocat général, dans des propos rapportés par Le Parisien jeudi.

Alexandra Gonzalez