TGV immobilisé à Marseille: huit mises en examen

Les huit personnes interpellées, dont les quatre mineurs, ont toutes été mises en examen et remises en liberté sous contrôle judiciaire.

L'enquête sur l'immobilisation d'un TGV près de Marseille a abouti à la mise en examen des huit personnes interpellées lundi. Parmi les prévenus, quatre mineurs, également mis en examen.

Les présentations au juge de ces huit personnes, âgées de 13 ans et demi à 36 ans, avaient commencé lundi après-midi et se sont poursuivies dans la soirée.

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Placés sous contrôle judiciaire

Elles ont été mises en examen pour vol en réunion, dégradation volontaire d'un bien d'utilité publique en réunion, entrave à la circulation ferroviaire et participation à un attroupement en vue de commettre une dégradation.

Conformément aux réquisitions du parquet, qui n'avait pas requis de mandat de dépôt à leur encontre, les quatre majeurs et quatre mineurs sont ressortis libres et placés sous contrôle judiciaire, en attendant leur prochaine convocation devant un tribunal correctionnel ou un tribunal pour enfants.

Un clip de rap en cause

C'est le tournage d'un clip de rap qui a entraîné l'immobilisation du TGV, samedi. Le producteur de ce clip avait lancé un appel pour faire de la figuration dans sa vidéo. Mais devant l'ampleur des personnes venues, il s'est déclaré lundi "dépassé" par les événements, affirmant que le blocage du TGV n'était pas prévu.

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L'affaire, qui a connu un fort rententissement médiatique, a choqué jusqu'au ministre de l'Intérieur. Mardi matin, Manuel Valls a appelé sur BFMTV "à des sanctions immédiates" à l'encontre des huit personnes interpellées.