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Terrorisme

Nice: l'application alerte attentat va corriger ses erreurs

L'application SAIP a connu plusieurs bugs le soir de l'attentat de Nice

L'application SAIP a connu plusieurs bugs le soir de l'attentat de Nice - Bertrand Guay - AFP

Le soir de l’attentat de Nice, l’application alerte attentat du gouvernement SAIP a prévenu du danger seulement trois heures après l’attaque. Son concepteur entend mettre en place “des mesures correctives” dès lundi.

Jeudi soir, l’application alerte attentat du ministère de l’Intérieur avait alerté ses utilisateurs de l’attentat à Nice à 1h34 du matin, soit près de trois heures après la course sanglante d’un camion frigorifique sur la Promenade des Anglais.

Vendredi après-midi, le développeur de l’application Deveryware était “invité lors d’une réunion de crise” Place Beauvau pour “rendre compte des dysfonctionnements constatés”. Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, le problèmes est lié à une “faille technique”. “Il y a eu un problème du serveur hébergé par notre prestataire”, a-t-il confié au Parisien.

Dès le lundi 18 juillet, le gestionnaire de l’application s’est engagé à mettre en place “des mesures correctives” pour assurer “une parfaite fiabilité des modalités de déclenchement de l’alerte”, rapporte le ministère de l’Intérieur.

L’application SAIP, conçue à la suite des attentats de janvier et novembre 2015, a vocation “à intervenir en complément” des moyens déployés par l’Etat pour diffuser l’information lors des situations de crise. Elle n’a pas été créée pour remplacer “les porte-parole de l’Etat dans les médias audiovisuels” ou “les comptes des réseaux sociaux des autorités nationales et locales”, rappelle le ministère.

F. H.