L'assaillant du commissariat du 18e connu de la police luxembourgeoise

Les empreintes digitales de l'homme tué jeudi dernier à Paris après avoir tenté d'attaquer un commissariat correspondent à celles d'un homme soupçonné d'avoir pris part en 2013 à un vol avec violence à Luxembourg - Lundi 11 janvier 2016 - BFMTV
Les empreintes digitales de l'homme tué jeudi dernier à Paris après avoir tenté d'attaquer un commissariat correspondent à celles d'un homme soupçonné d'avoir pris part en 2013 à un vol avec violence à Luxembourg, a annoncé ce lundi la justice luxembourgeoise.
"Il peut être confirmé que les empreintes digitales" de cet individu "correspondent à celles d'une personne soupçonnée d'avoir participé le 16 octobre 2013 à un vol avec violence (arrachage d'un sac à main) en tant que complice", a-t-elle précisé lundi dans un communiqué.
L'enquête au Luxembourg n'avait cependant pas permis d'établir la culpabilité de cet homme, qui a été tué ce jeudi dernier après être arrivé en courant vers des policiers en faction devant un commissariat parisien, en brandissant un hachoir de boucher et muni d'un dispositif explosif qui s'est avéré factice.
Sept identités différentes
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé de son côté "à la plus grande prudence" concernant les informations divulguées sur l'assaillant. "Ce que nous savons aujourd'hui", c'est "qu'il est sans doute d'origine tunisienne, que son nom serait Tarek Belgacem et qu'il aurait séjourné dans plusieurs pays de l'Union européenne, le Luxembourg, la Suisse, l'Allemagne", a-t-il déclaré ce dimanche.
Selon une source judiciaire luxembourgeoise, le nom sous lequel il s'était identifié en 2013 à Luxembourg n'était pas Tarek Belgacem, mais Mohammed Salah. En Allemagne, où il avait commis différents délits, il avait donné au moins sept identités différentes.