Bonbonnes de gaz à Paris: les trois suspects mis en examen

Photo d'illustration. - BFMTV
Un attentat aux bonbonnes de gaz raté à Paris et un choix de cible qui reste inexpliqué: trois hommes de 28 à 30 ans, dont deux fichés pour radicalisation islamiste, ont été mis en examen et placés en détention provisoire tard dans la soirée vendredi.
"Les conséquences humaines et matérielles auraient pu être dramatiques, sans que l'on sache à ce stade les raisons pour lesquelles cet immeuble a pu être pris pour cible", a déclaré le procureur de la République de Paris François Molins lors d'un point presse, organisé une semaine après la découverte de quatre bonbonnes de gaz, reliées entre elles et munies d'un dispositif de mise à feu, dans un immeuble de la rue Chanez dans le XVIe arrondissement de Paris.
Empreinte digitale
Interpellés lundi soir, Amine A., son cousin Sami B., et Aymen B., ont été présentés à la justice en vue d'une mise en examen, notamment pour "tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste".
Les policiers ont mis la main sur les suspects après qu'une empreinte a été relevée sur l'une des bonbonnes, leur permettant de remonter jusqu'à un suspect principal, fiché S pour son islamisme, et son entourage. Trois membres de leur entourage, également placés en garde à vue lundi et mercredi, ont pour leur part été relâchés, sans poursuite à ce stade.